Le journal militant
Résumé
Sous cette expression créée ad hoc, est décrit un type de journal partisan dontle modèle est fourni par Le GLobe (1824-1832) dans sa période libérale comme dans sa période saint-simonienne et caractérisé par une série de traits: volonté de rupture avec un ordre régnants, ton combatif, propagande en faveur d'une doctrine, rédaction dévouée et unie par des idéaux communs, publication soutenue par des sacrifices financiers. Dans les années 1830, les ouvriers reprennent le modèle à leur compte, notamment avec L'Atelier et La Ruche populaire, et les femmes avec La Femme libre. Pierre Leroux compte parmi les grands animateurs du genre, pratiqué par la suite par les fouriéristes (a Démocratie pacifique) et les proudhoniens (La Voix du peuple). Marxistes (L'Égalité) et anarchistes (Le père Peinard) reprennent le flambeau sous la IIIe République, imités par les catholiques réactionnaires (La Croix) ou sociaux (Le Sillon, de Marc Sangnier). À la fin du siècle, L'Action française de Maurras et L'Humanité de Jaurès s'installent durablement aux deux extrêmes du paysage.
Mots clés
journal militant
Le Globe
saint-simonisme
La Démocratie pacifique
L'Atelier
La femme libre
La Ruche populaire
La Voix du Peuple": "La Croix
Le Sillon
L'Égalité
Le Père peinard
L'Action française
L'Humanité
Pierre Leroux
"journal militant"
"Le Globe"
"saint-simonisme"
"La Démocratie pacifique"
"L'Atelier"
"La femme libre"
"La Ruche populaire"
"La Voix du Peuple": "La Croix"
"Le Sillon"
"L'Égalité"
"Le Père peinard"
"L'Action française"
"L'Humanité"
"Pierre Leroux"