"Die Mauer als filmischer Glücksfall: mediale Vorbilder und ästhetische Potentiale im Dispositiv des Kalten Kriegs“ - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2014

"Die Mauer als filmischer Glücksfall: mediale Vorbilder und ästhetische Potentiale im Dispositiv des Kalten Kriegs“

Résumé

Während der Bau der Berliner Mauer für die Bevölkerung eine Katastrophe darstellte, war er für die audiovisuelle Propaganda des Westens ein "Glücksfall“: Stacheldraht, rohe Ziegel und Fluchten lieferten eindringliche und dramatische Aufnahmen, die mit der augenscheinlichen Evidenz des Bildes das repressive System der DDR und deren moralisches Scheitern vermitteln sollten. Entsprechend wurden in der Bundesrepublik hunderte Mauer-Filme realisiert, in denen die "Schandmauer“ repräsentativ für die DDR stand, wohingegen es der DDR nicht gelang, eine mediale Deutungshoheit über den "antifaschistischen Schutzwall“ zu gewinnen. Ausgehend von den Mauerfilmen zeigt der Artikel, dass deren Produktion auch deswegen so schnell in Gang kam, so umfangreich und so wirksam war, weil auf bereits etablierte Darstellungsstrategien und Stereotype zurückgegriffen werden konnte, die im Rahmen anderer Genres (Kriegsgefangenlagerfilme, KZ-Aufnahmen) und vor allem zur Darstellung der "Zonengrenze“ ("Himmel ohne Sterne", 1955) entwickelt worden waren. Darüber hinaus werden die spezifisch filmästhetischen Repräsentationsmöglichkeiten analysiert. Diese verdeutlichen, dass aus westlicher Perspektive kein anderes Medium in dem Maße wie der Film die Möglichkeit bot, die eigene Position quasi selbstevident zu vermitteln und die Anklage der Grenze/Mauer formal implizit mit dem Versprechen ihrer Überwindung zu verbinden.
Si la construction du Mur de Berlin représenta une catastrophe pour la population, elle fut une aubaine pour la propagande audiovisuelle de l'Ouest : les barbelés, les briques brutes et les fuites fournirent des clichés chocs et dramatiques qui, par l'évidence manifeste de l'image, étaient supposés rendre compte du système répressif de la RDA et de son échec moral. Des centaines de films sur le Mur ("Mauer-Filme") furent ainsi réalisés en République fédérale, dans lesquels le "Mur de la honte" apparaissait comme l'emblème de la RDA. La RDA en revanche ne parvint pas à attribuer au "rempart antifasciste" une réelle interprétation visuelle signifiante. À partir de l'analyse de ces films sur le Mur, cette contribution montre que si leur production fut si rapide, si importante et efficace, c'est parce qu'il était possible de recourir à des stratégies de représentation et à des stéréotypes déjà établis par d'autres genres cinématographiques (les films sur les camps de prisonniers de guerre, les images des camps de concentration) et, surtout, développés à travers la représentation de la zone frontalière ("Himmel ohne Sterne", 1955). Il s'agira alors d'analyser les possibilités de représentation propres à l'esthétique cinématographique. Celles-ci montrent que, depuis une perspective occidentale, le cinéma était en mesure de transmettre de manière quasiment évidente, comme aucun autre média, le point de vue propre et de relier implicitement la mise en accusation de la frontière/du Mur avec la promesse de leur dépassement.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01425867 , version 1 (03-01-2017)

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Citer

Matthias Steinle. "Die Mauer als filmischer Glücksfall: mediale Vorbilder und ästhetische Potentiale im Dispositiv des Kalten Kriegs“. Ulrich Pfeil, Christin Niemeyer Cinéma allemand et guerre froide / Deutscher Film und Kalter Krieg, 5, P.I.E. Peter Lang, pp.185-195, 2014, L'Allemagne dans les relations internationales / Deutschland in den internationalen Beziehungen 9783035295658. ⟨10.3726/978-3-0352-6446-3⟩. ⟨hal-01425867⟩
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