« Dater d'après le cachet » Une approche méthodologique pour les cachets circulaires hittites
Abstract
Utilisés depuis des millénaires, les cachets gravés d’initiales, de titres ou d’emblèmes, en creux ou en relief, servent à sceller des objets pour en attester l’authenticité et en contrôler l’ouverture. Pendant la période du Bronze récent, ce sont les cachets circulaires et les sceaux-bagues qui sont utilisés au nord de la chaîne des monts Taurus, en pays hittite. Le découverte en 1990–1991 d’un lot de plus de 3000 empreintes de sceaux dans la capitale hittite Ḫattuša et publiées de manière remarquable ont renouvelé nos connaissances de la glyptique anatolienne. Une telle masse de documents a brusquement quadruplé le nombre de scellés découvert en un siècle à Boğazköy. En l’absence de synthèse récente globale sur le corpus et vu les nouvelles découvertes, la remise en question des anciennes interprétations et datations reste difficile.Partant de ce constat, le recours à une approche statistique descriptive multidimensionnelle offre la possibilité d’observer, d’explorer et de valider (ou d’invalider) des hypothèses sur un jeu de données multivariées et d’intégrer aisément anciennes et nouvelles découvertes.
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