Aux origines du républicanisme quiténien (1809-1812) : la liberté des Romains - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2013

Aux origines du républicanisme quiténien (1809-1812) : la liberté des Romains

Résumé

Con el fin de deshacernos de toda “ilusión retrospectiva” en el examen de los orígenes del republicanismo quiteño, nos parece necesario recurrir a dos operaciones intelectuales. La primera, retomando la intuición de Hippolyte Taine con respecto a la Revolución Francesa, es la consideración de un más-allá de la Ilustración: ¿Acaso no deberíamos tener en cuenta el rol de un “patrón clásico” en la génesis del republicanismo en Quito? La segunda operación propone que se den varios pasos de lado y que se considere a esta Ciudad capital en su contexto regional, a medio camino entre Lima y Santafé. Una historia cultural de lo político que prescindiera de este tipo de juego de escala considerando únicamente la circulación de las ideas entre los continentes, haría aún más hincapié en la teleología. En esta perspectiva, se trata primero de aclarar las razones que llevaron a que muchos historiadores ecuatorianos confundiesen los conceptos de Ilustración, Luces y neoclasicismo. Luego, de manera más concreta, es preciso interrogarse sobre lo que pudo significar el retorno de la elocuencia y de la enseñanza del latín durante el último cuarto del siglo XVIII en Quito. Por último, se hace pertinente examinar cómo el “templo de Minerva” pudo promover la edificación de su homólogo, el templo de la amistad republicana.
Afin d’échapper à toute illusion rétrospective dans l’examen des origines du républicanisme quiténien, deux opérations intellectuelles semblent nécessaires. La première consiste à envisager un au-delà des Lumières, en reprenant l’intuition d’Hippolyte Taine à propos de la Révolution française : ne faudrait-il pas envisager à Quito le rôle d’un « moule classique » dans la genèse du républicanisme ? La seconde propose d’effectuer plusieurs pas de côté en envisageant cette Cité-capitale dans son contexte régional, à mi-chemin entre Lima et Santafé de Bogotá. Une histoire culturelle du politique qui se priverait d’un tel jeu d’échelle, en n’envisageant la circulation des idées qu’entre les continents, donnerait matière, plus encore, à la téléologie. Dans cette optique, il faut d’abord clarifier les raisons qui ont conduit de nombreux historiens équatoriens à confondre les concepts d’Ilustración, de Luces et de néoclassicisme. Il convient ensuite de s’interroger sur ce qu’a pu signifier à Quito le retour de l’éloquence et de l’enseignement du latin dans le dernier quart du XVIIIe siècle. Enfin, il s’agit d’examiner la façon dont le « temple de Minerve » a pu susciter l’édification de son homologue, celui de l’amitié républicaine.
Fichier non déposé

Dates et versions

hal-01786786 , version 1 (06-05-2018)

Identifiants

  • HAL Id : hal-01786786 , version 1

Citer

Georges Lomné. Aux origines du républicanisme quiténien (1809-1812) : la liberté des Romains. Véronique Hébrard ; Geneviève Verdo Las independencias hispanoamericanas. Un objeto de historia, 137, Casa de Velázquez, pp.49-63, 2013, Collection de la Casa de Velázquez, 978-84-96820-95. ⟨hal-01786786⟩
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