Sichuan opera: the old after the new
Opéra du Sichuan : l'ancien après le nouveau
Résumé
L’opéra du Sichuan, le style local propre à cette province, est traditionnellement représenté
par des troupes itinérantes pendant les grandes fêtes et les fêtes familiales, mariages,
anniversaires importants et funérailles. Il participe aussi aux foires des temples, des fêtes
religieuses célébrant le dieu tutélaire d’un temple autour desquelles s’organisent des marchés
attirant les paysans en grand nombre. Cette organisation est ensuite profondément changée par le
communisme. Mais, depuis la réforme économique, et surtout à partir des années 1980, des
troupes indépendantes sillonnent à nouveau la province et certaines s’installent de façon plus
permanente dans des villes.
J’ai étudié la troupe Wangjiang, un nom qui signifie « regarder » wang la « rivière » jiang et
qui désigne aussi le théâtre de Chengdu qu’elle occupe et où les acteurs résident. Lors de mes
enquêtes effectuées au début 2001 et à l’été 2002, cette troupe comptait seize acteurs et six
musiciens. Entièrement indépendante des autorités, son organisation interne comme ses
spectacles étaient entièrement dirigés par un patron privé, ancien acteur à la retraite. À la
différence des troupes officielles contrôlées par l’Etat, cette troupe effectuait à nouveau les
anciennes pratiques rituelles auparavant interdites par les autorités communistes. Cet article a
pour objet d’étudier la configuration moderne de la séquence ancienne Le mandarin efficace
pacifie la scène et de comprendre ce que représente l’introduction de séquences acrobatiques
dans ce spectaclei.
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