Gender mobility and everyday spaces: intersectionality in urban space (Europe) - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2012

Gender mobility and everyday spaces: intersectionality in urban space (Europe)

Sophie Louargant

Résumé

This paper offers a theoretical reading on the relationship with everyday, gender mobility and intersectionality. It is based on two research programs in France and Europe (EU 2008-3601). In Europe, particularly France, gender studies in geography have not escaped the lens of everyday life (Louargant, 2003, 2005). This research argues that the choice made by feminist geographers in order to explain motility activities is often based on everyday life processes. Geographers, often confronted with composite spatial objects, however have little explored or formalized the notion of intersectionality. The paper suggests that metropolarities cannot be reduced to practice mobility between home and work, center-periphery (Soja, 2000; Mac Dowell, 1999). It refers to plurality gendered motilities and is significant for identity change, for the relation between space and time. The main hypothesis is that daily life continues to produce gender specific territorialities. It produces values leading to the crossing of cultural boundaries. Indeed, as part of our work on mobility and its impact in France, Europe (Amilhat-Szary, Louargant, 2010), we have shown, using a qualitative methodology (145, life stories with residents and artists). The major results shows that it is in the learning process in the design of the movement are the interconnections, overtaking, crossing and intersectionality.
Cette communication propose une lecture théorique sur le lien quotidienneté, mobilité, intersectionnalité à partir d'un corpus d'information issue de deux programmes de recherche en France et en Europe (UE Project 2008-3601). Ces travaux tendent à montrer que la métropolisation ne saurait se résumer à des pratiques de mobilités domicile-travail, centre-périphérie... mais renvoie bien à une multiplicité de pratiques aux lieux qui participent de sa construction et de son évolution. En Europe, notamment en France, les études de genre en géographie n'ont pas échappé au prisme de la quotidienneté (Louargant, 2003, 2005). En effet, dans le cadre de nos travaux sur la mobilité et ses impacts en France, en Europe (Amilhat-Szary A.L., Louargant S., 2010), nous avons montré, par le prisme d'une méthodologie qualitative (récits de vie) le caractère composite des rapports au temps, aux lieux des hommes et des femmes. L'hypothèse principale est la suivante : le quotidien, parce qu'il organise les activités (time-géographie), continue à être producteur de territorialités de genre spécifique tout en donnant à voir une hybridation (masculins et féminins). Il produit des valeurs propices à des franchissements de limites culturelles (altérité). L'entrée sociale, culturelle concerne les pratiques pour les femmes (habitantes et artistes) et de leurs impacts. La communication montrera que ce sont dans les apprentissages, dans la conception du mouvement que se situent les imbrications, les dépassements, les franchissements, l'intersectionnalité. Ces comportements et pratiques de mobilités sont potentiellement porteurs et significatifs d'hybridités métropolitaines (Cattan, 2010). Ces travaux révèlent l'omnipotence de la quotidienneté comme révélateur, justificateur des approches de genre. (Protocole et choix des outils d'observation et d'analyse).
Fichier non déposé

Dates et versions

halshs-00694467 , version 1 (04-05-2012)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-00694467 , version 1

Citer

Sophie Louargant. Gender mobility and everyday spaces: intersectionality in urban space (Europe). Congrès des géographes Américains Association of Ameriacin Geographers- AAG- New-York-24-28 February, Feb 2012, NEW-YORK, United States. ⟨halshs-00694467⟩
188 Consultations
0 Téléchargements

Partager

Gmail Facebook X LinkedIn More