«Mehr Freiheit, weniger Staat». Zum Neoliberalismus als Patentrezept gegen die Krise der Schweizer Parteien um 1980 - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Chapitre D'ouvrage Année : 2018

«Mehr Freiheit, weniger Staat». Zum Neoliberalismus als Patentrezept gegen die Krise der Schweizer Parteien um 1980

"More Freedom, less State". Neoliberalism as Remedy Against the Crisis of Swiss Political Parties in the 1980s

« Plus de liberté, moins d’Etat ». Le néolibéralisme comme recette miracle à la crise des partis suisses au tournant des années 1980

Résumé

1979 verwendete die Freisinnig-demokratische Partei (FDP) in ihrer Kampagne für die Nationalratswahlen das neoliberale Schlagwort «Mehr Freiheit, weniger Staat», das in der Schweiz als einer der bekanntesten politischen Wahlslogans der zweiten Hälfte des 20. Jahrhunderts in Erinnerung geblieben ist. Nach drei Jahrzehnten, in denen die FDP an Bedeutung verlor und ihr die «neue» SVP den Rang abgelaufen hatte, ist vor einigen Jahren in der öffentlichen Diskussion das Interesse an ihm wieder aufgekeimt. Während man zur Deutung der politischen Entwicklungen seit 1979 lange Zeit die Entstehung neuer Fronten im Zusammenhang mit der Migration und der Europafrage fokussierte, erblicken Politiker wie alt Bundesrat Pascal Couchepin oder der ehemalige SP-Parteipräsident Helmut Hubacher im Slogan neuerdings den Anfang einer «antietatistischen» Wende, die der FDP letztlich geschadet habe. Auch die Journalisten Alan Cassidy und Philipp Loser gehen in ihrem Buch zum «Fall FDP» von diesem Slogan aus und stellen die vergangenen dreissig Jahre Parteigeschichte als lange, sich selbst zugefügte Agonie dar: Die Partei habe ihre hegemoniale Position und breite gesellschaftliche Basis verloren, weil sie sich vom Staat und der Gemeinwohlorientierung entfernte. Allerdings relativiert die historische Forschung zu diesen drei Jahrzehnten die unmittelbare Wirkung des Slogans. Zwar deuten ihn einige Arbeiten als symptomatischen Ausdruck einer «Rechtswende» in gewissen Politikbereichen ab den 1980er Jahren. Doch konstatiert eine Mehrheit der Autor_innen nach der Wirtschaftskrise der 1970er Jahre eher Kontinuitäten. Die restriktive Migrationspolitik, so wird argumentiert, habe die Folgen der Krise in der Schweiz abgeschwächt und eine neoliberale «Wende» sich deshalb weniger stark aufgedrängt als anderswo.
Le slogan d’inspiration néolibérale « Plus de liberté, moins d’Etat » utilisé par le Parti radical-démocratique (PRD) lors de la campagne pour les élections fédérales de 1979 est resté dans les mémoires comme l’un des slogans politiques les plus célèbres de la politique suisse de l’après-guerre. Depuis quelques années, il suscite un regain d’intérêt dans le débat public, à l’heure du bilan de trois décennies marquées par un affaiblissement de l’actuel Parti libéral-radical (PLR) et la contestation de son héritage idéologique par la « nouvelle » UDC. Alors qu’on a longtemps centré l’explication de cette évolution autour de l’apparition d’un nouveau clivage autour des questions migratoires et européennes, des personnalités politiques comme l’ancien Conseiller fédéral Pascal Couchepin ou l’ancien président du PS Helmut Hubacher citent maintenant ce slogan comme point de départ d’un tournant « antiétatiste » qui aurait fini par nuire au parti historique de l’Etat fédéral, vite dépassé sur sa droite par l’UDC. Le livre des journalistes Alan Cassidy et Philipp Loser sur le « cas » PRD part également de ce slogan pour narrer les trente dernières années de ce parti sous la forme d’une longue agonie auto-imposée : le parti aurait lui-même saboté sa position hégémonique ainsi que sa large base sociale en s’éloignant de l’Etat et de l’engagement pour l’intérêt général. Pourtant, la recherche historique portant sur ces trente dernières années s’accorde généralement à relativiser l’impact politique immédiat de ce slogan. Si des travaux citent le slogan comme symptomatique d’un « tournant à droite » dans certains domaines politiques dès les années 1980, de nombreux auteurs, avec des perspectives divergentes, se rejoignent sur le constat d’une relative continuité politique après la crise économique des années 1970. La mitigation des effets de la crise en Suisse par la restriction de la politique migratoire aurait ainsi rendu un « tournant » néolibéral moins incontournable qu’ailleurs.
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Citer

Zoé Kergomard. «Mehr Freiheit, weniger Staat». Zum Neoliberalismus als Patentrezept gegen die Krise der Schweizer Parteien um 1980. Regula Ludi; Thomas Ruoss; Lena Schmitter. Zwang zur Freiheit. Krisen und Neoliberalismus in der Schweiz, Chronos, pp.111-136, 2018, 978-3-0340-1449-6. ⟨halshs-02531579⟩
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