Spatial reorganisation and time-space convergence - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société Accéder directement au contenu
Thèse Année : 1966

Spatial reorganisation and time-space convergence

Réorganisation spatiale et convergence d'espace-temps

Résumé

Most scholars in geography and related social sciences have recognized that the locational structure of man's economic, political and cultural activities is not in a static state. Yet, very little attempt has been made to conceptualize the manner by which the spatial arrangement of man's establishments change over time. Many empirical studies have noted the increasing trends towards urbanization and industrialization, the growing significance of tertiary economic activities in developing countries and the functional decline of rural villages. In this study it is maintained that these and other forms of areal reformation are products of a clearly defined process of spatial reorganization. The author's purpose is to identify this process and to investigate the mathematical and conceptual properties of certain "steps" involved. Although the intent of this study is to provide a conceptual foundation and to formulate models for considering the areal development of man's activities, empirical evidence and historical examples are provided to support some of the ideas proposed. The author maintains that the spacing and arrangement of man's functional establishments are products of their travel-time separation; man adapts his areal pat­terns of occupance to changes in travel-time connectivity. Travel-speed is accepted as the surrogate of transport efficiency. As man increases the speed of his transport, it becomes possible for him to market his goods and serv­ices over a larger area and to attain access to more dis­tant resources. As a consequence of increasing accessibility, it is possible to derive certain benefits of spatial reorganiza­tion which may be broadly described as products of centralization (the concentration of activities at a partic­ular place) and specialization (the concentration of effort on a particular activity in a given place or area). The less the expenditure of time (cost or effort) required to obtain man's survival and amenity needs from a given place, the greater is the opportunity for these scale economies to develop at that place. In this context, centralization and specialization are viewed (in part) as forms of spatial adaptations to the changing time-space framework of man's activities. To characterize and to measure the changing time­ space arrangement of these activities, the author has developed a concept of time-space convergence. Conver­gence is expressed as the rate at which the travel-time between places has been declining in response to increasing transport efficiency. In a basic model indicating the "steps" in the process of spatial reorganization, conver­gence plays a significant role--it is a measure of the impact of transport innovation on the time-space connec­tivity of places and it is an expression of the increased accessibility of given places to other places and to sur­rounding areas. In that man adapts the locational struc­ture of his activities to changes in the time required to travel between them, convergence is also a surrogate of the potential scale economies (centralization and specialization) possible at given places. An expanded model is also proposed--it accounts for forms of areal adaptation not accounted for by the basic model (i.e., decentraliza­tion and decentralized centralization). Spatial reorganization is not operative everywhere to the same degree and it does not occur simultaneously at all places on the earth. Therefore, a complementary concept of relative advantage has been proposed. Essentially, this concept, based on the assumption of rationality and its defined implications (man has complete knowledge, perfect predictability and a desire to maximize his utility of time), implies that man introduces transport innovations between those places which will benefit most from reduced travel- time. Because convergence is operative in the process of spatial reorganization, it is logical that its individual properties must also be expressed in this reformation. For this reason, the author has given considerable atten­tion to the mathematical and conceptual properties of convergence and convergence rates. The mathematical prop­erties account for the manner by which places approach each other in time-space, and the conceptual properties characterize how convergence varies for different times of the day or year, for different economic, political and cultural realms, for different income groups, for commod­ity as opposed to passenger transport and so forth. Examples are used to clarify these considerations. By combining the convergence concept and its manifold mathematical and conceptual properties with the concept of relative advantage, insight into the mechanics of spatial reorganization is provided. The role of con­vergence is indicated and a means of ascertaining the degree of centralization and specialization likely to develop at a given place is made possible. In this manner, the spatial structure of man's functional establishments is viewed as a phenomenon changing in accordance with a clearly defined process of reorganization.
La plupart des chercheurs en géographie et en sciences sociales connexes ont reconnu que la structure géographique des activités économiques, politiques et culturelles de l'homme n'est pas statique. Pourtant, très peu d'efforts ont été faits pour conceptualiser la manière dont l'agencement spatial des établissements de l'homme change avec le temps. De nombreuses études empiriques ont noté la tendance croissante à l'urbanisation et à l'industrialisation, l'importance croissante des activités économiques tertiaires dans les pays en développement et le déclin fonctionnel des villages ruraux. Dans cette étude, il est soutenu que ces formes de reconfigurations aréolaire et d'autres sont le produit d'un processus clairement défini de réorganisation spatiale. Le but de l'auteur est d'identifier ce processus et d'étudier les propriétés mathématiques et conceptuelles de certaines "étapes" impliquées. Bien que le but de cette étude soit de fournir une base conceptuelle et de formuler des modèles pour considérer le développement surfacique des activités de l'homme, des preuves empiriques et des exemples historiques sont fournis pour appuyer certaines des idées proposées. L'auteur soutient que l'espacement et la disposition des établissements fonctionnels de l'homme sont le produit de leur séparation stpatio-temporelle ; l'homme adapte ses schémas d'occupation spatiale aux changements de la connectivité du temps de voyage. La vitesse de déplacement est considérée comme le substitut de l'efficacité du transport. Au fur et à mesure que l'homme augmente la vitesse de son transport, il lui devient possible de commercialiser ses biens et services sur une plus grande surface et d'accéder à des ressources plus éloignées. En raison de l'accessibilité croissante, il est possible de tirer certains avantages de la réorganisation spatiale, que l'on peut décrire de façon générale comme les produits de la centralisation (la concentration des activités dans un lieu particulier) et de la spécialisation (la concentration des efforts sur une activité particulière dans un lieu ou une zone donnée). Moins il faut de temps (coût ou effort) pour obtenir les besoins de l'homme en matière de survie et d'agrément d'un lieu donné, plus ces économies d'échelle ont de chances de se développer à cet endroit. Dans ce contexte, la centralisation et la spécialisation sont considérées (en partie) comme des formes d'adaptation spatiale au cadre spatio-temporel changeant des activités humaines. Pour caractériser et mesurer l'évolution de l'agencement temporel de ces activités, l'auteur a développé un concept de convergence temps-espace. La convergence est exprimée comme le taux auquel le temps de déplacement d'un lieu à l'autre a diminué en réponse à l'augmentation du nombre d'heures de déplacement. l'efficacité du transport. Dans un modèle de base indiquant les "étapes" du processus de réorganisation spatiale, la convergence joue un rôle significatif. C'est une mesure de l'impact de l'innovation dans les transports sur la connectivité spatio-temporelle des lieux et c'est l'expression de l'augmentation de l'accessibilité de lieux donnés à d'autres lieux et aux zones environnantes. Dans la mesure où l'homme adapte la structure de localisation de ses activités à l'évolution du temps nécessaire pour se déplacer entre elles, la convergence est aussi un substitut des économies d'échelle potentielles (centralisation et spécialisation) possibles en des lieux donnés. Un modèle élargi est également proposé - il tient compte des formes d'adaptation des surfaces qui ne sont pas prises en compte dans le modèle de base (c.-à-d. la décentralisation et la centralisation décentralisée). La réorganisation spatiale n'opère pas partout dans la même mesure et ne se produit pas simultanément en tous lieux de la terre. Un concept complémentaire d'avantage relatif a donc été proposé. Essentiellement, ce concept, basé sur l'hypothèse de rationalité et ses implications définies (l'homme a une connaissance complète, une parfaite prévisibilité et un désir de maximiser son utilité du temps), implique que l'homme introduit des innovations de transport entre les lieux qui bénéficieront le plus d'un temps de parcours réduit. Parce que la convergence est active dans le processus de réorganisation spatiale, il est logique que ses propriétés individuelles doivent également être exprimées dans cette transformation. Pour cette raison, l'auteur a accordé une attention considérable aux propriétés mathématiques et conceptuelles de la convergence et des taux de convergence. Les propriétés mathématiques tiennent compte de la manière dont les lieux se rapprochent les uns des autres dans l'espace-temps, et les propriétés conceptuelles caractérisent la façon dont la convergence varie à différents moments de la journée ou de l'année, dans différents domaines économiques, politiques et culturels, pour différentes catégories de revenus, pour les marchandises par opposition au transport de passagers, etc. Des exemples sont utilisés pour clarifier ces considérations. En combinant le concept de convergence et ses multiples propriétés mathématiques et conceptuelles avec le concept d'avantage relatif, on obtient un aperçu de la mécanique de la réorganisation spatiale. Le rôle de la convergence est indiqué et un moyen de déterminer le degré de centralisation et de spécialisation susceptible de se développer en un lieu donné est rendu possible. Ainsi, la structure spatiale des établissements fonctionnels de l'homme est considérée comme un phénomène qui évolue en fonction d'un processus de réorganisation clairement défini.
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  • HAL Id : tel-02293067 , version 1

Citer

Donald G Janelle. Spatial reorganisation and time-space convergence. Geography. Michigan State University, 1966. English. ⟨NNT : ⟩. ⟨tel-02293067⟩
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