L'objectif de cette communication est de montrer que les pratiques et les besoins des femmes en termes de transport différent sensiblement de ceux des hommes mais aussi que des différences marquées peuvent également être relevées entre femmes. Pour ce faire, les auteurs utilisent les données recueillies lors de trois enquêtes-ménages réalisées à Ouagadougou, Bamako et Niamey dans les années 90. Les schémas d'activité apparaissent dans l'ensemble assez contraints, et les conditions de déplacement des femmes, difficiles. Les inactives utilisent peu les modes motorisés et sortent assez peu de leur quartier. Les transports collectifs sont mal adaptés aux besoins des actives non salariées (commerçantes). Les mobilités des actives salariées (du secteur structuré) et des étudiantes tendent, en revanche, à se rapprocher des mobilités masculines.