L'environnement climatique de la fin du Moustérien à Combe-Grenal et à Camiac.
Résumé
The results obtained by a recent reappraisal of the fauna of the top of the Combe-Grenal sequence (layers 35 to 1) confirm, with a very few differences, the climatic interpretation drawn from the other naturalist data. On the other hand, the disagreement about layers 37 et 36 leads to questions about the validity of the chronological of one part of the sequence as it was previously given.
The presence of numerous arctic forms at the base of the Camiac sequence, which is allocated to the second term of the würmian interstade, tends to question the actuality of a major climatic break, an interstadial one, during the transition from Middle to Upper Palaeolithic. The three terms of this "interstade" could in fact represent the expression of an interpleniglacial, the fluctuations of which would only be the various periods of the 3 isotopic stage that were noted in the oceanic environment.
The presence of numerous arctic forms at the base of the Camiac sequence, which is allocated to the second term of the würmian interstade, tends to question the actuality of a major climatic break, an interstadial one, during the transition from Middle to Upper Palaeolithic. The three terms of this "interstade" could in fact represent the expression of an interpleniglacial, the fluctuations of which would only be the various periods of the 3 isotopic stage that were noted in the oceanic environment.
Les résultats obtenus par une révision récente de la faune de la séquence de Combe-Grenal (couches 35 à 1) confirment, à quelques nuances près, l'interprétation climatique tirée des autres données naturalistes. Le désaccord au niveau des couches 37 et 36 conduit en revanche à s'interroger sur la validité de l'attribution chronologique d'une partie de la séquence telle qu'elle a été précédemment proposée.
La présence de formes arctiques abondantes à la base de la séquence de Camiac attribuée au deuxième terme de l'interstade würmien, tend à mettre en question la réalité d'une coupure climatique majeure, de rang interstadiaire, lors du passage Paléolithique moyen/Paléolithique supérieur. Les trois termes de cet "interstade" pourraient en fait ne représenter que les manifestations d'un interpléniglaciaire dont les fluctuations ne seraient autres que les différents moments du stade isotopique 3 enregistrés en domaine océanique.
La présence de formes arctiques abondantes à la base de la séquence de Camiac attribuée au deuxième terme de l'interstade würmien, tend à mettre en question la réalité d'une coupure climatique majeure, de rang interstadiaire, lors du passage Paléolithique moyen/Paléolithique supérieur. Les trois termes de cet "interstade" pourraient en fait ne représenter que les manifestations d'un interpléniglaciaire dont les fluctuations ne seraient autres que les différents moments du stade isotopique 3 enregistrés en domaine océanique.