À partir d'une analyse des processus d'automatisation mis en oeuvre à la RATP depuis les années 60, il s'agit de questionner les rationalités de ces différentes "modernisation, en particulier sous l'angle d'une déconnexion croissante entre le travail comme activité et l'emploi comme rapport salarial. De ce point de vue, on constate une tendance à vider le travail même si la qualification peut apparaître préservée. On constate également une tendance à une perte d'autonomie des agents sur le terrain malgré les discours sur la décentralisation. Cette perte d'autonomie correspond à une destructuration des collectifs de travail et une individualisation de la gestion qui se traduit par un isolement des agents.