Ce texte analyse les reformulations et les reprises dans des ensembles formés de textes et de schémas dans les ouvrages de Jean-Michel Adam, et, notamment, les reprises et reformulations qui précèdent les schémas ainsi que celles qui sont effectuées dans les schémas par un certain nombre de signes (flèches, encadrés, accolades, etc.) à valeur d'indices, d'icônes ou de symboles. L'ensemble de ces marques pluri-sémiotiques « reformule » des données complexes du co-texte amont, en indiquant des changements de point de vue dans la façon de décrire des notions linguistiques qui ont fait l'objet d'analyses antérieures dialogiques. Les reformulations, denses, abstraites, généralisées dans un cadre spatialisé, explicitent le texte amont en pointant sur des données essentielles, selon une optique monologique. Toutefois, ces reformulations, qui, en contexte pluri-sémiotique, se trouvent étendues à des phénomènes où le dire côtoie la monstration, dénotent une dynamique complexe. Elles s'avèrent opacifiantes et témoignent que la démarche de vulgarisation qui entoure les schémas, loin de se réduire à une simple clarification, est susceptible d'inviter à approfondir la compréhension des notions.