Le rapport entre forme anatomique des os du bas de pattes et gravure ou sculpture paléolithique s'y trouvant est analysé avec indication du support, de la provenance et de l'attribution chrono-culturelle. Les collections du Musée d'Archéologie nationale (Saint-Germain) et de l'Institut de Paléontologie humaine (Paris) ont été revues et les identifications discutées. 4 pièces sont inédites. L'étude rend compte de la diversité de l'expression figurative et non-figurative sur ces matrices qui ont, toutefois, toutes été utilisées à cadrage concordant. L'homme paléolithique a su exploité les formes naturelles osseuses pour rendre là les oreilles des têtes de chevaux et même, ailleurs, suggérer le lien particulier qu'il entretenait probablement avec le renne.