Cette étude permet de mettre en confrontation les principales considérations théoriques de deux positions, dites situationniste ou interactionniste traditionnelle, quant à la prédiction des performances des collégiens. La première accorde un intérêt primordial à l'environnement socio-écologique de la classe (Moos, 1991). La seconde, relative à la psychologie différentielle interactionniste, privilégie dans l'explication du comportement le rôle de l'individu à savoir ses caractéristiques personnelles et surtout sa signification psychologique de l'environnement (Magnusson et Endler, 1977). Ces caractéristiques ont concerné dans ce travail l'âge de l'élève, son sexe, la classe socioprofessionnelle des parents, son passé scolaire et cinq attitudes envers l'école. La signification psychologique de l'environnement de la classe a porté sur quatre facteurs : Chaleur affective des enseignants, Engagement et application scolaires, Ordre et organisation ainsi que Réglementation (Bennacer, 1991). L'environnement socio-écologique de la classe fut représenté par le climat social de cette dernière (ou sa moyenne aux 4 facteurs) et les caractéristiques physico-environnementales dont le type d'établissement (privé, public), la section d'études (enseignement général, autre), le niveau scolaire, la taille de la classe et les pourcentages de filles, de non-redoublants et d'enfants de familles socialement défavorisées.