Ce texte défend l'idée que ce qui permettrait de réduire le nombre de jeunes scolarisés en France qui manifestent de la compréhension, voire de l'admiration, pour les djihadistes est une évolution vers une école plus démocratique (donner envie de vivre dans une société libre, donner aux élèves la possibilité et le gout d'échanger avec les autres, insister sur le caractère exigeant mais aussi précaire des vérités scientifiques...) plutôt qu'une réactivation des schèmes obsolètes de l'école républicaine (jouer l'autorité de la raison contre celle de la religion, celle des enseignants contre celle des parents).