Ce diagnostic, réalisé en bordure nord de la route de Roumoules au lieu-dit les Capucins, n'a livré aucun vestige archéologique. Six tranchées ont été ouvertes à la pelle mécanique sur les différentes parcelles concernées par l'arrêté de prescription. La réalisation de ce diagnostic a également fournie l'occasion de compléter l'inventaire des structures hydrauliques rupestres conservées sur ce versant de la colline. Les séquences stratigraphiques reconnues dans les différents sondages sont composées d'un niveau de recouvrement de terre végétale, sous lequel s'accumulent des dépôts de pente successifs formés d'amas de galets calcaire pris dans une matrice argilo-limoneuse. Dans la partie basse du terrain, les dépôts de pente atteignent une épaisseur d'au moins 2,60 m sous le niveau de sol actuel. Sur les parties hautes, ces dépôts recouvrent une couche d'argile naturelle très homogène. Les niveaux de colluvions contiennent quelques fragments de céramiques antiques (voire protohistorique ?) à modernes (sgraffito). Ce mobilier épars, drainé par le colluvionnement, provient sans doute d'occupations situées plus haut sur l'adret de la colline Saint-Maxime. La proximité du couvent des Capucins ne semble pas avoir suscité, à la période moderne, d'aménagements spécifiques sur les parcelles adjacentes à la chapelle.