Parfois objet de revendication ou considérée comme élément probant de légitimité, la lutte, signifiant de force, est organisée de manière différente selon les groupes sociaux et les cultures. La codification et les changements de cette pratique corporelle soulignent un processus épisodique de réinterprétation culturelle. L’adoption de nouveauté est permise par la fixation temporaire de formes définies précisément, les styles de lutte. Cet article est une comparaison de trois « styles » de lutte : le gouren (Bretagne), le kurash (Ouzbékistan), le bokh (Arménie).