Raban Maur, De laudibus sanctae crucis, traduit, annoté et présenté par Michel Perrin, d'après le manuscrit Amiens, Bibliothèque municipale, 223, Paris, Berg international / Amiens, Les Trois Cailloux, 1988, 245 p.
Résumé
Le Liber de laudibus sanctae crucis de Raban Maur est très certainement l'une des œuvres les plus célèbres de la littérature médiévale. Elle intéresse à la fois les historiens, les théologiens, les philologues, les historiens de l'art, car l'ouvrage de Raban est un véritable traité théologique d'une nature très particulière. Probablement composé en grande partie auprès du maître du jeune Raban, Alcuin, au monastère de Saint-Martin de Tours, le De laudibus fut vraisemblablement achevé en 810. Il s'agit d'un vaste poème centré sur l'éloge de la Sainte Croix accompagné de figures peintes, et qui situe le liber dans la grande tradition antique des poèmes figurés. Raban s'est d'ailleurs inspiré des carmina figurata de Porphyrius, actif au IVe siècle du temps de l'empereur Constantin, que l'on étudiait à l'école d' Alcuin
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