Loin de toute définition théorique essentielle de ce que pourrait être un « point de vue », les auteurs confrontent ici leurs façons de lire quelques textes courts, interviews de professionnels, commentaires de lecteurs de la presse brésilienne on line, essais d’étudiants états-uniens, commentaires journalistiques divers d’un même discours politique… sans qu’il soit possible de dire si c’est de ces textes-là qu’il aurait fallu partir et non pas d’autres.Dans quelle mesure d’autres textes auraient-ils conduits à une autre approche ? De toute façon, il n’était pas question de revenir sur tout ce qui a été écrit sur l’analyse de textes.Ce sera donc au lecteur, et non à nous, d’évaluer convergences et divergences entre les commentaires (ou « points de vue ») qui suivent. Ainsi que ce qui en est absent. On dira seulement qu’on a davantage visé à cerner des mouvements textuels qu’à repérer des caractéristiques lexicales ou des structures.Et puis les mouvements ne sont pas seulement dans des textes, mais aussi – surtout – dans la lecture qu’on en fait. On espère que c’est dans cet espace dialogique ouvert entre science objective et pure opinion que les lecteurs voudront bien nous suivre.