Compte tenu des politiques introduites par le gouvernement québécois visant le maintien en emploi, mais aussi de revenus de retraite parfois limités, les enseignants sont incités à travailler plus longtemps. Notre recherche s'est intéressée aux temporalités sociales vécues par les enseignants en fin de carrière. Nous avons réalisé 24 entretiens semi-dirigés auprès d'enseignant-e-s âgé-e-s de 50 ans et plus, travaillant dans les écoles francophones. Nous montrons que les inégalités hommes- femmes se perpétuent en fin de carrière, en raison des usages différenciés des temps sociaux observés en début de carrière et de l'ajout de nouvelles responsabilités familiales.