L’insalubrité n’avait autrefois que des effets circonscrits aux populations pauvres concernées, (avec des débordements possibles dans le cas d’épidémies). Aujourd'hui la pollution générale de la planète oblige à considérer l’insalubrité dans sa relation avec la dégradation environnementale globale et par conséquent à mettre en œuvre une politique intégrée en faveur d’un “ développement durable ” dont les trois termes peuvent se résumer à l’amélioration de la qualité de vie, à partir d’une plus grande initiative des habitants et d’une meilleure gouvernance urbaine. Ces deux derniers points tendent à souligner l’importance du passage d’une politique d’assistance (organisations internationales, États) à des politiques d’implication et d’appui sur les compétences associatives et techniques des populations urbaines.