Orígenes del republicanismo de Simón Bolívar - HAL-SHS - Sciences de l'Homme et de la Société
Article Dans Une Revue Cuadernos hispanoamericanos Année : 1994

Orígenes del republicanismo de Simón Bolívar

Résumé

El republicanismo representa un aspecto capital del pensamiento ideológico y político de Simón Bolívar y llama tanto más la atención cuanto que, entre los caudillos independentistas hispanoamericanos de la época, pocos atestiguan un ideal repubicano. La mayor parte de ellos se muestra a favor de la monarquía. Tal es el caso en particular de San Martín, Belgrano o Rivadavia. Bolívar rechaza la realeza pues a sus ojos se identifica con el absolutismo y el espíritu de conquista, el autoritarismo, lo arbitrario, la opresión. A prueba, los tres siglos de colonialismo español. En cambio, idealiza las virtudes de la República. Por otra parte, toma conciencia Bolívar de que, debido a las guerras de Independencia, los pueblos hispanoamericanos se adhieren desde entonces al principio de igualdad conquistado a duras penas e incompatible con la monarquía. Así que rechaza con vehemencia la propuesta que le hace Páez, en 1825, de asumir la corona en Venezuela. Condena con desprecio el intento fallido de Iturbide de venir a ser emperador. Consideraciones de política exterior refuerzan sus convicciones republicanas. En 1824, tras la victoria de Ayacucho se hace imposible disociar la Independencia y la República. La génesis del republicanismo de Bolívar llama la atención por su complejidad de que da cuenta el artículo.
Le républicanisme représente un aspect capital de la pensée idéologique et politique de Simón Bolívar et retient d’autant plus l’attention que, parmi les leaders indépendantistes hispano-américains, peu témoignent d’un idéal républicain. La majeure partie d’entre eux se prononcent pour la monarchie. Tel est le cas en particulier de San Martín, de Belgrano ou de Rivadavia. Bolívar rejette la royauté car, à ses yeux, elle s’identifie à l’absolutisme et à l’esprit de conquête, à l’autoritarisme, à l’arbitraire, à l’oppression. A preuve, les trois siècles de colonialisme espagnol. En revanche, il idéalise les vertus de la République. Par ailleurs, le Libertador prend conscience que, à la faveur des guerres d’Indépendance, les peuples hispanoaméricains sont désormais attachés au principe d’égalité conquis durement, incompatible avec la monarchie. Aussi rejette-t-il avec véhémence la proposition que lui fait Páez, en 1825, d’assumer la couronne, au Venezuela. Il condamne avec mépris la tentative avortée d’Iturbide au Mexique de devenir empereur. Des considérations de politique extérieure renforçent ses convictions républicaines. En 1824, après la victoire d’Ayacucho, il devient impossible de dissocier l’Indépendance de la République. La genèse du républicanisme de Bolívar retient l’attention par sa complexité, dont l’article rend compte.
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Dates et versions

halshs-01689022 , version 1 (20-01-2018)

Identifiants

  • HAL Id : halshs-01689022 , version 1

Citer

Charles Lancha. Orígenes del republicanismo de Simón Bolívar. Cuadernos hispanoamericanos, 1994, Juin 1994, pp.72-77. ⟨halshs-01689022⟩

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