Premièrement, l’agriculture et la ville sont des coproductions territoriales. Depuis la sédentarisation néolithique, elles ont porté un développement partagé. La période moderne, en induisant leur développement séparé, introduit pour chacune une perspective compétitive. L’objectif est d’y opposer une approche agri-urbaine intégrée. Deuxièmement, l’espace agricole périurbain est un espace vécu. Cela suppose d’identifier les contraintes et les opportunités urbaines pour les exploitations agricoles, tout en reconnaissant l’espace agricole comme composante essentielle du « système du vert » urbain. A l’échelle des interactions entre habitants et agriculteurs, il est proposé une approche topologique de ces lieux qui font lien. Enfin, l’intervention propose de ne pas se contenter du concept d’agriculture périurbaine mais d’envisager la diversité des agricultures urbaines en proposant une définition de l’agriculture urbaine qui engage le territoire. C’est l’occasion de repenser les agricultures dans une perspective territoriale.