Quelle place pour le son du politique à Byzance ? Quelques pistes de réflexion
Résumé
Communication donnée lors de la Journée du CLeMM, 13 avril 2018, Aix-en-Provence.
Grâce aux Soundstudies, le son est accepté comme donnée historique et anthropologique. C’est particulièrement précieux à Byzance où seule la musique religieuse a été conservée. Si les sources musicales semblent muettes, les sources historiques et iconographiques fourmillent d’indices à faire résonner.
Pour approcher le paysage sonore byzantin, il faut bien sûr cerner son matériau, son utilisation et ses acteurs. Mais le plus important est peut-être de comprendre quelle(s) place(s) tenaient le son et la musique dans cette société, et quel rôle leur était dévolu. Grâce à l’étude du vocabulaire et du discours du sonore employés dans les chroniques, textes normatifs et écrits spirituels, se dessine une pensée du son qui sous-tend toutes les exploitations qui en sont faites.