Writing to learn: dream or reality
Ecrire pour apprendre: rêve ou réalité?
Résumé
Of the "four skills," written production is the least popular among LANSAD students who prefer oral production. However, writing is a necessity, both because it corresponds to a professional need (real or perceived) and because it allows for more thoughtful, richer, more correct language production. But between principle and reality there can be a gap, and we asked ourselves whether writing, practiced regularly, is really a source of progress and whether the correction of these writings was a factor of progress.
Helping students to write means, first of all, giving them the opportunity to do so, giving their writings importance, notably by treating them individually, over extended periods of time.
The contribution of new technologies in a regular process of writing and individual correction is essential. Electronic mail allows the regular sending of written material on a given date, which will facilitate rapid correction. Grammar and spelling correction tools and online dictionaries can also be valuable aids. But the negative effects are also very important: copying texts on the Internet, using automatic translation tools that give disastrous results, worse than what the student would spontaneously produce.
Based on a corpus of science student writings over several years, we examine the conditions of writing, the types of writings produced, and the students' appreciation of this task. From this corpus, we have extracted one group in particular whose progress (if any) we examine more closely.
Parmi les « quatre compétences », la production écrite est la moins prisée par les étudiant/es LANSAD qui préfèrent la production orale. Cependant, l’écrit est une nécessité, à la fois parce qu’il correspond à un besoin professionnel (réel ou supposé) et parce qu’il permet une production de langage plus réfléchie, plus riche, plus correcte. Mais entre le principe et la réalité il peut y avoir un écart et nous nous sommes demandées si l’écrit, pratiqué régulièrement, constitue vraiment une source de progrès et si la correction apportée à ces écrits constituait un facteur de ce progrès.
Aider les étudiant/es à écrire c’est d’abord leur donner l’occasion de le faire, y accorder de l’importance, notamment en traitant ces écrits de façon individualisée, sur la durée. Ce faisant, soit les étudiant/es se lassent très vite soit ols/elles ré-activent des plaisirs oubliés ou négligés. Les attitudes face à un tel travail varient selon le sexe, le type d’études suivies, le niveau de langue.
L’apport des TICE dans une démarche d’écriture régulière et de correction individualisée est primordial. Le courrier électronique permet l’envoi régulier d’écrits à une date donnée ce qui va faciliter une correction rapide. Les outils de correction grammaticale et orthographique, les dictionnaires en ligne peuvent aussi être des aides précieuses. Mais les effets négatifs sont aussi très importants : copie de textes sur Internet, utilisation d’outils de traduction automatique qui donnent des résultats désastreux, pires que ce que produirait spontanément l’étudiant/e.
A partir d’un corpus d’écrits d’étudiant/es de sciences, sur plusieurs années, nous examinons les conditions de l’écriture, les types d’écrits produits, l’appréciation des étudiant/es de cette tâche. De ce corpus, nous avons extrait un groupe en particulier dont nous examinons de plus près les progrès accomplis (si progrès il y a).
| Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
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