Par sa double fonction, l'horloge de table munie d'un astrolabe mécanique témoigne des goûts d'une élite de la Renaissance. Elle révèle sa curiosité à l'égard des mécanismes complexes, sa volonté de posséder l'heure chez soi, à sa portée, son intérêt pour l'astronomie et, plus encore, pour l'astrologie. La plupart des horloges astrolabiques conservées sont allemandes, produites essentiellement à Augsbourg et à Nuremberg. Seuls quelques horlogers français semblent s'être adonnés à ce type de fabrication. La rareté des pièces françaises parvenues jusqu'à nous en est une preuve évidente, même si l'on tient compte des pertes et destructions; L'étude présente, de manière détaillée, les sept horloges à astrolabe repérées dans les musées par l'auteur.