Face à ce qui a été vécu comme une crise de leur efficacité, les expériences de démocratie participative sont entrées dans un nouveau cycle visant à « optimiser » leur production. Cela se traduit par de nouvelles formes de constitution des publics (par exemple via le tirage au sort) et par « l'activation » de la participation. Ill s'agit de « mettre au travail » les participants pour aboutir à des productions collectives. Cette communication décrit deux dispositifs, l'un public, « Le G400 », mis en place lors du débat public de la Programmation Pluriannuelle de l'Energie (PPE), l'autre privé, « Parlons Energie » déployé à EDF à la même période. Ces deux cas illustrent une porosité nouvelle entre sphères de discussion publique et privé. La comparaison entre ces deux cas ouvre de nouveaux espaces de discussion entre les disciplines s'intéressant au travail et au politique.