Depuis plusieurs années, les écoles marseillaises sont des lieux de conflits. Cette communication s'intéresse aux paroles sont de femmes qui, loin d’être passives ou « démissionnaires », termes utilisés de manière récurrente au sujet des groupes les moins intégrés à l’institution ou les plus dominés socialement, luttent pour affirmer leurs positions d’actrices dans le champ scolaire, et ainsi améliorer leurs existences au sein et autour de l’école . Que ce soit des mamans, des "tatas", ou des enseignantes, elles dénoncent toutes des formes de dominations qui influent sur leurs places et leurs représentations dans l’école et dans la ville. Mais au travers de ces formes de domination, quels sont les rapports sociaux visés ? Et surtout, comment l’analyse de leurs intersections, des liens qui existent entre eux, permet de comprendre et d’étudier la conflictualité, entre domination et résistances, qui traverse le champ scolaire marseillais ?