Heurs et malheurs d’une direction française des Beaux-Arts en Égypte (1927-1930) sous la houlette de l’historien d’art Louis Hautecœur
Résumé
The three years that curator Louis Hautecoeur (1884-1973) spent as head of Fine arts in Egypt represent a fruitful period for his art historical achievements: among other works, he authored with historian Gaston Wiet a major work on the mosques of Cairo. He was less successful in matters of cultural action and policy; few of the projects he launched succeeded. The papers in the holdings of the Institut de France that relate to his Egyptian career unveil some of the difficulties he had to face as a French member of the Egyptian government. They moreover reveal the profound misunderstanding generated, to this day, by his stance on the notion of folk art.
Les trois années passées par le conservateur Louis Hautecoeur (1884-1973) à la tête des Beaux-arts en Égypte représentent une période féconde pour son œuvre d’historien d’art : il en tira notamment une somme sur les mosquées du Caire co-écrite avec l’historien Gaston Wiet. Le bilan est plus mitigé sur le plan de l’action publique : s’il lança de nombreux projets, peu aboutirent. Les papiers conservés à l’Institut de France sur cette partie de sa carrière éclairent quelques-unes des difficultés auquel il fut confronté en tant que membre français du gouvernement égyptien. Ils montrent aussi combien furent mal comprises ses prises de position en faveur des arts populaires et les malentendus profonds que celles-ci continuent à générer jusqu’à aujourd’hui.
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