Les copropriétés dégradées de l'après-guerre à Marseille : un nouvel habitat social de fait - HAL Accéder directement au contenu
Article dans une revue (Article De Synthèse) Espaces et sociétés (Paris, France) Année : 2014

Les copropriétés dégradées de l'après-guerre à Marseille : un nouvel habitat social de fait

Résumé

The Marseille, France, metropolitan area is home to a heavily concentrated industrial region directly adjacent to residential communities. These towns have been subjected to a wide variety of social science and public health studies, but residents continue to have many questions about health concerns for which they currently have primarily anecdotal evidence. Reflecting on our in-progress research in two of these towns, we argue that community-based participatory research that draws from both social science and public health science can be successfully adapted to the French political and cultural context and is key for developing environmental health research that is relevant for community residents and local leaders. Understanding and working within the customs of the local values and practices culture is critical for community-based participatory research regardless of location but is particularly paramount when working in non-United States contexts, since local values and practices will shape the particular techniques used within the community-based participatory research framework.
Cet article se propose de saisir une fraction de ce « populaire contemporain » (Collovald et Schwartz, 2006) à partir d’un type d’habitat spécifique, la copropriété dégradée en grand ensemble. Ce type d’habitat concentre une catégorie de population relativement homogène qui partage à la fois des caractéristiques socio-économiques et une expérience vécue similaire. L’analyse des parcours résidentiels des locataires de trois copropriétés dégradées marseillaises datant des années 1950-1960 permet de montrer comment « habiter » ce type d’habitat représente une rare opportunité d’accéder au logement pour certaines fractions des classes populaires, mais entraîne de fortes contraintes contribuant à accentuer leur précarité. Il s’agit ainsi de montrer que même des copropriétés construites après la Seconde Guerre mondiale peuvent devenir un nouvel habitat social de fait.
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Dates et versions

halshs-03888560, version 1 (07-12-2022)

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Citer

Johanna Lees. Les copropriétés dégradées de l'après-guerre à Marseille : un nouvel habitat social de fait. Espaces et sociétés (Paris, France), 2014, n° 156-157 (1), pp.69-84. ⟨10.3917/esp.156.0069⟩. ⟨halshs-03888560⟩
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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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