« It is softer than in the ZAD what is happening here ».
« C'est plus doux que dans la ZAD ce qui se fait ici »
Résumé
Based on the ethnography of a contemporary communalist experience, this article aims to question the over-systematic use of the notion of « resistance » in the analysis of phenomena of social contestation and critique. The experience in question is an utopian collective action involving various individuals who have previously made the choice to change their lives. Neither confrontational nor demanding, it is nonetheless shaped by logics of conflictualisation from which emerges a political form in itself: refusal. The specificity of the latter is certainly to offer those who express it to envisage other possibilities within the dominant social order.
S’appuyant sur l’ethnographie d’une expérience communaliste contemporaine, cet article vise à remettre en question le recours trop systématique à la notion de « résistance » dans l’étude de phénomènes de contestation et de critique sociales. L’expérience en question est une action collective utopique accueillant divers individus ayant préalablement fait le choix de bifurquer. Ni revendicative, ni confrontationnelle, elle n’en est pas moins travaillée par des logiques de conflictualisation d’où émerge une forme politique en soi : le refus. La spécificité de ce dernier est certainement d’offrir à celles et à ceux qui l’expriment d’envisager d’autres possibles au sein même de l’ordre social dominant.
Origine | Fichiers produits par l'(les) auteur(s) |
---|