The continuing wounds of women victims of sexual violence in the eastern Democratic Republic of Congo: From individuality to social responsibility
Blessures continues des femmes victimes de violences sexuelles à l'Est de la République Démocratique du Congo: De l'individualité vers la responsabilité sociale
Résumé
The world is experiencing many different kinds of social problems. Some are purely social, others economic, political or environmental. The consequences of these social problems are enormous and, in the current context, require multiple interventions. Refusing to intervene is an alarming sign. We are trying to lead a debate on the ongoing wounds of women victims of sexual violence and the social interventions made on their behalf, in confrontation with other theories inscribed in the field of social work and thoughts developed by Paul Ricoeur. In practice, the wounds suffered by women who are victims of sexual violence are enormous, affecting not only the psyche but also other aspects such as the social and economic spheres, and especially in the current context of 'reparation'. Unfortunately, in most cases, there is a breakdown in the care process, which is limited to needs not too far away and leaves these women in despair without much reference to their history. Difficult to integrate into the community, a dialogue between cultures, as Paul Ricoeur, one of the pioneers of dialogue, says, is not extended as a strategy for community adaptation and acceptance of the victims' skills received during the apprenticeship of professional activities. As a result, there is a loosening up that leaves the victims with a large monopoly after reintegration, and the social responsibility of the other players seems to be sidelined. As long as social responsibility is not an imperative in interventions, it will be difficult to rebuild the victims' social fabric. To this end, the victims' traumatic past becomes just one of the elements on which social intervention and transitional justice should be based, and not just seen as a springboard towards the victims' full recovery. It is necessary to relax the famous "rape as a result of conflict" discourse and interpret sexual violence in a well-defined and widespread situation. To this end, it is imperative to consider the memory of the victims as a collective memory that takes into account the self and others in the process of taking charge, following the logic of explaining the fact and understanding it.
Le monde traverse des multiples problèmes sociaux des différentes formes. Certains sont purement sociaux, d'autres économiques, politiques ou environnementaux. Les conséquences engendrées par ces maux sociaux sont énormes et nécessitent dans le contexte actuel des multiples interventions. Refuser d'intervenir constitue un signe alarmant. Nous essayons de mener un débat sur les blessures continues des femmes victimes de violences sexuelles et les interventions sociales faites à leur faveur, et cela en confrontation avec d'autres théories inscrites dans le champ du travail social et des pensées développées par Paul Ricoeur. Dans la pratique, les blessures des femmes victimes des violences sexuelles sont énormes et touchent non seulement le psychique mais également d'autres aspects tel que le social et l'économie, et surtout dans le contexte actuel la « Réparation ». Malheureusement, dans la plupart des cas, l'on trouve une rupture dans le processus de prise en charge qui se limite aux besoins pas trop lointains et laisse ces femmes dans le désespoir sans fortement faire référence à leur histoire. Difficile de s'intégrer dans la communauté, un dialogue entre les cultures comme dit Paul Ricoeur l'un de pionnier de dialogue, n'est pas élargi comme une stratégie d'adaptation communautaire et de l'acceptation des compétences des victimes reçues durant l'apprentissage des activités professionnelles. Ainsi, il s'observe ce relâchement qui laisse le grand monopole aux victimes après la réinsertion et la responsabilité sociale des autres acteurs semble être mis à l'écart. Tant que la responsabilité sociale n'est pas prise dans les interventions comme une impérative, il sera difficile de prétendre reconstruire le tissu social des victimes. A cet effet, le passé traumatique des victimes devient juste une compréhension des éléments sur lesquels devrait se baser l'intervention sociale, la justice transitionnelle et non seulement considérer comme tremplin vers le rétablissement total des victimes. Il est nécessaire de relâcher le fameux discours « viol comme résultat du conflit » et interpréter les violences sexuelles dans une situation bien déterminée et étendue. A cet effet, il est impérieux de considérer la mémoire des victimes comme étant collective qui prend en compte le soi et les autres dans le processus de prise en charge suivant la logique de l'explication du fait et de sa compréhension.
Domaines
Sciences de l'Homme et Société
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