Nous nous intéressons dans cette communication aux petites entreprises. Elles représentent plus de 96 % des entreprises mais restent peu visibles dans les médias mais également dans les recherches en sciences de gestion. Nous analysons les dadas, tabous, contentieux et sujets invisibilisés, plus ou moins spécifiques, aux très petites entreprises à travers l’expérience de 33 recherches-interventions s’étalent sur un an. Elles ont été menées par une vaste équipe de recherche avec les mêmes méthodes et outils de travail. Ce sujet est intéressant car il éclaire des éléments difficiles d’accès pour deux raisons. La première est la difficulté d’accéder aux informations dans les très petites entreprises qui voient souvent moins l’intérêt d’un accompagnement et de la recherche. Une deuxième difficulté est l’accès aux non-dits, par essence cachés, qui nécessitent une investigation poussée et dans la durée au sein des TPE. Du point de vue des enjeux de performance, les non-dits relèvent d’enjeux socio-économiques majeurs : stratégies cachées contradictoires, conflits cachés et contentieux, tabous désorganisateurs, dadas servant de masques, informations invisibles, à même de générer de multiples dysfonctionnements. La communication vise à enrichir les connaissances des pratiques déployées au sein des TPE pour mieux accompagner ces organisations.