How Officialising Private Land Ownership Contributed to Land-grabbing in Kenya
Résumé
The vernacular meaning of land-grabbing in Kenya stresses the role played by the State in land thefts, reminding us that, historically, state power was built up through control over land. Accusations of land grabbing also convey territorial representations of ethnic and national belonging, anchoring the legitimacy of land ownership. We focus on the actors and scales involved in officialising private land ownership to highlight institutionally-rooted strategies to control land and contrasting formalisations. We relate these to “national” and “ethnic” sovereignty. Case studies help us to understand the local transformation of territorial control over land and power ramifications whether with regard to large-scale international land acquisitions or domestic land grabbing.
La conception vernaculaire des accaparements fonciers, au Kenya, souligne les responsabilités de l’Etat, dans la mesure où le pouvoir s’est construit historiquement autour du contrôle foncier. Elle introduit aussi la notion de la légitimité d’une appropriation, qui serait fonction de l’appartenance ethnique ou nationale. L’accent mis sur les acteurs et les échelles de l’officialisation de la propriété de la terre permet de poser différemment la question d’une souveraineté « ethnique » ou « nationale » à partir du contrôle foncier et des formalisations contrastées de la propriété. Des études de cas mettent en lumière les transformations locales du contrôle foncier pour mieux saisir les articulations de pouvoir aussi bien dans le cas d’acquisitions foncières internationales que dans celui d’accaparements fonciers domestiques.
Fichier principal
eastafrica-4270 Medard Duvail officialisation.pdf (541.68 Ko)
Télécharger le fichier
| Origine | Fichiers éditeurs autorisés sur une archive ouverte |
|---|