La loi du 12 juillet 2010, communément appelée « Grenelle 2 » (Légifrance 2010), impose aux entreprises dépassant certains seuils (fixés à 100 millions d’euros de chiffre d’affaires et 500 salariés en mai 2012) de publier des informations sociales et environnementales dans leur rapport de gestion. Cette législation dans la pratique affecte également les PME, en particulier celles qui sont sous-traitantes dans le cadre de marchés publics. En effet, l’absence de certifications organisationnelles, environnementales ou sociétales peuvent être un critère discriminant lors des attributions de marchés publiques. Ces entreprises sont donc incitées à produire des rapports d’activités détaillant leurs actions en matière d’achats responsables, d’écoconception, de traitement des déchets, de qualité de vie au travail ou encore de diversité. Notre étude, basée sur une recherche-intervention longitudinale de six ans au sein d’une PME française du secteur de l’ameublement, vise à mettre en lumière les contributions de la démarche de qualité intégrale, issue du management socio-économique (Savall et Zardet, 2015), et ses convergences avec les lignes directrices de la norme ISO 26000. Dans cette continuité, cette communication a pour finalité d’illustrer la méthodologie de renforcement du socle managérial de l’organisation comme étant une facteur clé du succès dans le déploiement et le pilotage des activités en lien avec la responsabilité sociétale des entreprises (ISO 26000:2010).