Cet article propose un éclairage sociologique de l’œuvre du philosophe André Jacob à partir d’un texte de François Warin. Deux types de résonances avec la sociologie y émergent : la non réductibilité de l’individu à ses appartenances, notamment via l’étude du langage et de sa subjectivité ; la réflexion sur les liens entre l’individuel-particulier et le collectif-universel. En défendant la primauté du Sujet et la liberté de l’acteur, la pensée d’A. Jacob reflète l’évolution des sciences sociales au XXe siècle.