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Thèse |
Titre |
fr
Formes de socialisation dans la conception automobile. Le cas de Renault
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Résumé |
fr
L'objectif de cette thèse est de mieux comprendre la dynamique des connaissances, qui devient un enjeu stratégique majeur dans la construction automobile d'aujourd'hui où le produit est particulièrement complexe.<br />Cette thèse s'appuie sur trois ans de recherche de terrain chez Renault, au sein des groupes projet en charge soit du développement du véhicule avant sa commercialisation, soit des évolutions enregistrées par celui-ci après sa commercialisation.<br />Pour analyser cette dynamique des connaissances dans l'organisation et pour éclairer le processus de conception, en faisant le lien entre ses dimensions individuelles et collectives, nous proposons dans cette thèse un détour par les formes de socialisation que nous entendons comme des modes d'action réciproque.<br />La modélisation que nous avons construite met en évidence l'existence de trois formes de socialisation - les formes cadrées, les formes moyennement cadrées et les formes non cadrées - en fonction du degré d'intensité de la socialisation entre les acteurs. <br />Ces formes de socialisation rendent compte de catégories différentes d'interactions qui apparaissent dans des temps et des espaces différents, ainsi que dans des communautés d'acteurs différentes.<br />Les formes de socialisation nous permettent de parler autant de la coordination et de la coopération que de l'apprentissage. Si nous les regardons par le prisme de l'apprentissage engendré par les interactions entre les acteurs, ces formes de socialisation nous apparaissent comme des formes d'apprentissage. Vues de cette manière, les formes d'apprentissage permettent de mettre en évidence la déviation de la trajectoire du processus d'apprentissage induite par le pouvoir ou par l'arbitrage.<br />Ces trois formes de socialisation sont interdépendantes et " s'alimentent " réciproquement : chacune d'elles a des limites qui induisent des dysfonctionnements palliés par les deux autres formes.<br />La manière dont ces trois formes de socialisation s'articulent est essentielle pour comprendre la dynamique des connaissances dans l'organisation, et, par là, les différents problèmes posés aux concepteurs ainsi que les solutions possibles de sortie de l'impasse.<br />La compréhension de la manière dont ces formes se maintiennent ouvre des voies nouvelles pour la gestion des connaissances dans l'entreprise.
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Auteur(s)
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1
LATTS -
Laboratoire Techniques, Territoires et Sociétés
( 1278 )
- Ecole des Ponts ParisTech, Cité Descartes, 6 et 8 avenue Blaise Pascal, 77454 Marne-la-Vallée cedex 2
- France
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Université Paris-Est Marne-la-Vallée ( 301243 )
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École des Ponts ParisTech ( 301545 )
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Centre National de la Recherche Scientifique UMR8134 ( 441569 )
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Langue du document |
Français
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Table des matières |
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INTRODUCTION GENERALE - 1<br /> CHAPITRE I: Savoirs, apprentissage et formes de socialisation dans le processus de conception automobile - 15<br /> 1. La notion de savoir. Classification des savoirs - 19<br /> 1.1. Savoirs individuels - 19<br /> 1.2. Savoirs collectifs - 22<br /> 1.3. Savoirs individuels, savoirs collectifs et formes de socialisation - 22<br /> 2. La notion d'apprentissage. Pourquoi le recours à cette notion ? Différents courants concernant l'apprentissage - 25<br /> 2.1. Apprentissage individuel - 27<br /> 2.1.1. Mécanismes d'apprentissages ou la vision de Jean Piaget - 27<br /> 2.1.2. Degrés d'apprentissage ou la vision de Gregory Bateson - 29<br /> 2.1.3. Ecole. Tradition. Exploration - 29<br /> 2.2. Apprentissage organisationnel - 32<br /> 2.2.1. Le courant d'apprentissage organisationnel de Chris Argyris et Donald Schön - 32<br /> 2.2.2. Le courant d'apprentissage organisationnel de Barbara Levitt et James March - 34<br /> 2.2.3. Modèle d'apprentissages croisés - 36<br /> 2.3. Apprentissage individuel, apprentissage organisationnel et formes de socialisation - 39<br /> 3. Processus de conception. Caractéristiques des tâches de conception - 44<br /> 4. Formes de socialisation - 50<br /> 4.1. Dualisme de la pensée de Georg Simmel: association et dissociation - 51<br /> 4.2. Socialisation et formes de socialisation chez Georg Simmel - 52<br /> 4.2.1. Action réciproque. La notion de "relativité" dans la pensée de Georg Simmel. La socialisation - 52<br /> 4.2.2. La notion de forme de socialisation chez Georg Simmel. Formes et contenus - 53<br /> 4.2.3. Trois formes a priori de socialisation chez Georg Simmel. Les cercles sociaux - 56<br /> 4.3. Les notions de socialisation et de forme de socialisation telles que nous les employons. Le compromis. L'appartenance à des cercles - 58<br /> 4.4. Distance, abstraction et "modes de normativité". Parallèle avec les "modes de normativité" proposés par Georg Simmel: droit/coutume/morale. Le concept de "communauté". Communautés formelles/Communautés informelles - 62<br /> 4.4.1. Modes de "normativité" - 62<br /> 4.4.2. Distance/Abstraction/Formalisation - 64<br /> 4.4.3. Lien entre la taille du groupe, la distance et les modes de normativité: application au travail de conception dans le monde automobile - 65<br /> 4.4.4. Le concept de communauté - 67<br /> 4.4.5. Communautés formelles/communautés informelles - 69<br /> 4.5. Présentation des trois formes de socialisation proposées. Temps et espaces assignés aux formes de socialisation - 71<br /> 4.6. Comment les formes se maintiennent ? Interactions entre ces trois types de formes en fonction de la marge de liberté qu'elles laissent - 77<br /> 5. Caractérisation succincte des formes de socialisation (cadrées, moyennement cadrées et non cadrées) - 80<br /> 5.1. Formes de socialisation . Niveaux d'analyse pour les formes de socialisation - 81<br /> 5.2. Caractéristiques des formes cadrées d'apprentissage - 82<br /> 5.3. Caractéristiques des formes moyennement cadrées d'apprentissage - 83<br /> 5.4. Caractéristiques des formes non cadrées d'apprentissage - 83<br /> 6. Pourquoi le recours à ces trois formes ? Quel lien entre les trois ? - 84<br /> 7. Présentation théorique détaillée des trois formes - 97<br /> 7.1. Travailler ensemble. Unification des significations. Référentiel opératif commun. Synchronisation cognitive - 97<br /> 7.2. Formes cadrées d'apprentissage - 101<br /> 7.3. Formes moyennement cadrées d'apprentissage. Le dialogue entre les acteurs en quête d'un compromis - 104<br /> 7.3.1. Les objets intermédiaires de la conception comme support des formes cadrées et moyennement cadrées d'apprentissage - 109<br /> 7.3.2. Analyse du langage dans le travail de conception - 116<br /> 7.3.3. Ecrit et capitalisation - 120<br /> 7.3.3.1. Capitalisation "passive". L'écrit qui formalise et transforme - 121<br /> 7.3.3.2. Capitalisation active - 123<br /> 7.4. Formes non cadrées d'apprentissage - 124<br /> 7.4.1. Jeu du silence - 126<br /> 7.4.2. Intercompréhension. Agir communicationnel - 128<br /> 7.4.3. Le langage au niveau des formes non cadrées - 133<br /> Conclusion - 134<br /> TABLEAU SYNTHETIQUE - 137<br /> CHAPITRE II: Terrain et méthode de recherche - 139<br /> 1. Description succincte du terrain d'étude - 139<br /> 1.1. Historique. Pourquoi ce choix du terrain ? - 139<br /> 1.2. Types d'interactions avec le terrain. Interviews. Catégories d'acteurs interviewés - 140<br /> 1.3. Objectif de la recherche - 142<br /> 2. Déroulement de la recherche. Description détaillée du terrain - 143<br /> 2.1. La première année de travail de terrain - 143<br /> 2.2. La deuxième année de travail de terrain - 146<br /> 2.3. La troisième année de travail de terrain - 148<br /> 3. Réflexions sur la méthode. Démarche de recherche: la recherche - action. Rôle du chercheur au sein de l'entreprise. Principe méthodologique - 150<br /> GLOSSAIRE DES SIGLES RENAULT - 155<br /> CHAPITRE III: Contexte historique de l'organisation actuelle de l'ingénierie chez Renault - Questions vives posées aujourd'hui à l'organisation de l'ingénierie autour de la question de la socialisation - 157<br /> 1. Esquisse de l'évolution de l'organisation par projet chez Renault jusqu'à nos jours - 158<br /> 1.1. Historique de l'évolution de l'organisation par projet chez Renault jusqu'au milieu des années 90 et une première grande organisation de l'ingénierie - 158<br /> 1.1.1. Années 50-60: Le projet en structure fonctionnelle - 158<br /> 1.1.2. Années 70 - 80: La structure de coordination de projet - 159<br /> 1.1.3. Rupture de l'ancienne organisation. Facteurs contribuants à la rationalisation de la conception - 160<br /> 1.1.4. Fin des années 80 et début des années 90: Structure de projet renforcée - 162<br /> 1.1.5. Milieu des années 90: La structure de projet sorti - 165<br /> 1.1.6. Une première réorganisation de l'ingénierie chez Renault. La création de la DIV - 166<br /> 2. Evolution de la DIV. Points durs. Emergence de la DIV2 - 167<br /> 2.1. Quelques facteurs incitant l'évolution de l'ingénierie - 167<br /> a. Renforcement des exigences en terme de prestations. Pilotage par la valeur client - 168<br /> b. Reconception pour gagner en terme de coût - 169<br /> c. Externalisation du développement et de la fabrication des produits - 170<br /> d. L'extension de Renault à l'international - 171<br /> 2.2. Limites de la DIV. Germes de la DIV2 - 171<br /> 2.3. Comment la DIV2 s'organise pour dépasser les limites de la DIV ? - 176<br /> 2.4. L'évolution des groupes projet. Courte présentation des groupes fonction - 177<br /> a. Les groupes fonction en développement (GFE) - 180<br /> b. Les groupes fonction démarrage (GFD) - 184<br /> c. Les groupes fonction série (GFS) - 184<br /> d. Les groupes stratégie fonction amont (GSFA) - 187<br /> 3. Organisation par projet chez Renault aujourd'hui - 189<br /> 3.1. Renault aujourd'hui: DIV 2 - 189<br /> 3.2 Lecture de l'évolution récente de l'ingénierie chez Renault. Deux axes de lecture de l'évolution chez Renault: l'intégration amont/aval et l'intégration local/global - 193<br /> 3.2.1. Reflets de l'intégration amont/aval sur l'organisation par projet chez Renault. Multiplication des socialisations dans l'organisation - 194<br /> a. Renforcement de l'amont. Remontée de la notion de projet: la mise en place des groupes GSFA - 194<br /> b. Renforcement de l'aval. Extension de la notion de projet en aval: renforcement des GFS - 196<br /> c. Besoin de transversaliser pour une meilleure intégration amont/aval: GFSA/GFE/GFS - 197<br /> d. Renforcement de la prise en compte des prestations - 198<br /> 3.2.2. Reflets de l'intégration local/global sur l'organisation par projet chez Renault. Multiplication des socialisations dans l'organisation - 200<br /> a. Le rôle des GFS dans l'extension de Renault à l'international - 200<br /> b. Evolution de la Direction de la Recherche - 202<br /> c. Création de la Direction de l'Ingénierie de l'Architecture et du Montage - 204<br /> d. La création des groupes fonction en aval: GFS et GFD. Equipe projet - 205<br /> 4. Limites de l'organisation par projet. Complexification de la socialisation dans l'organisation - 206<br /> CHAPITRE IV: Tensions et crises autour des formes cadrées - 213<br /> 1. Evolution des outils de gestion en lien avec l'évolution de l'organisation - 215<br /> 2. Plusieurs types de documents - 216<br /> 3. Boucle chronologique des documents - 217<br /> 4. Différents documents utilisés par les acteurs des groupes projet (GFE) - 219<br /> 4.1. Présentation des différents documents - 219<br /> 4.1. A. Tableau de bord QCDP pour les GFE - 219<br /> 4.1. A.1. Deux logiques: GFE/équipe projet - 219<br /> 4.1. A.2. Synthèses préalables et partielles des éléments qui alimentent le tableau QCDP - 223<br /> 4.1. A.3. Différents niveaux de synthèse - 226<br /> 4.1. B. Tableau QCDP par fournisseur - 228<br /> 4.1. C. Tableau contrat - 229<br /> 4.1. D. Plannings co-signés - 230<br /> 4.1. E. Définition technique (et synthèse des évolutions) - 230<br /> 4.1. F. Base prix protos - 234<br /> 4.1. G. Le suivi qualité: AQPP - Assurance Qualité Produit Process - 234<br /> 4.1. H. Matrice de cotation DIESC - 236<br /> 4.1. I. Plan de convergence - 236<br /> 4.1. J. Dossier fixation - 237<br /> 4.1. K. LUP et les outils dérivés - 238<br /> 4.1. K.1. Présentation de LUP - 238<br /> 4.1. K.2. Les questions Pré-LUP: fiches incidents en cours de roulage/fiches incidents montage - 244<br /> 4.1. K.3. Conclusion sur le fonctionnement de l'outil LUP - 245<br /> 4.1. L. Tableau IMVP - 246<br /> 4.1. M. Compte rendu de la réunion GFE (mensuelle) - 247<br /> 4.2. Conclusion sur la présentation des documents - 247<br /> 5. Une confrontation des deux logiques intervenant dans un projet: la logique de "ceux qui font" - GFE et de "ceux qui pilotent" - équipe projet (ou technique/économique) - 250<br /> 6. Tensions autour des formes cadrées - 255<br /> 6.1. Rigidité de la forme (partialité de l'outil et réduction de la réalité) - 255<br /> 6.2. (Non) Fiabilité de l'information - 257<br /> 6.3. Engorgement des systèmes - 258<br /> 6.4. Manque de connexion entre les différents niveaux des formes cadrées - 261<br /> 6.5. Savoirs "non-formalisables" - 262<br /> 7. Pourquoi le passage des formes cadrées vers les deux autres types de formes ? - 262<br /> 8. Temps et espace au niveau des formes cadrées d'apprentissage - 264<br /> 9. Intérêt de la mise en évidence des formes cadrées d'apprentissage - 266<br /> 10. La socialisation cadrée - 268<br /> CHAPITRE V: Recherche de compromis autour des formes moyennement cadrées - 271<br /> 1. Le processus de conception dans le monde automobile - 273<br /> 1.1. Contraintes - 273<br /> 1.2. Itérations. Compromis - 275<br /> 2. Les formes moyennement cadrées - 280<br /> 2.1. Présentation générale des formes moyennement cadrées - 280<br /> 2.2. Les formes moyennement cadrées "en soi" - 284<br /> 3. Le processus de recherche d'un compromis dans le travail de conception automobile. Le dialogue - 287<br /> 3.1. Acteurs et relations entre les acteurs - 289<br /> 3.1.1. Le groupe fonction: le maillon le plus fin de l'organisation par projet. Principaux acteurs intervenant dans le GFE - 289<br /> 3.1.2. Types de relations entre les différents groupes d'acteurs. Caractérisation - 292<br /> 3.1.2.1. Relations des GFE/GFS avec les acteurs projet - 294<br /> a. GFE/GFE, GFS/GFS, GFE/GFS - 294<br /> b. GFE/GFS//Equipe projet - 294<br /> c. GFE/GFS//Prestations - 295<br /> d. GFE/GFS//Architecture/Montage - 295<br /> 3.1.2.2. Relations des GFE/GFS avec les acteurs métier - 296<br /> a. Le "métier donneur" - 296<br /> b. Le "métier supporter" - 297<br /> c. Le "métier gestionnaire" - 297<br /> 3.2. Exemples de variables autour desquelles se construisent les formes moyennement cadrées en soi - 297<br /> 3.2.1. Variables techniques - 299<br /> 3.2.1.1. Variables physiques - 299<br /> 3.2.1.1.1. Dimensions de la pièce - 299<br /> 3.2.1.1.2. Matériau de fabrication de la pièce - 300<br /> 3.2.1.1.3. Technologie de fabrication - 301<br /> 3.2.1.2. Variables temporelles - 302<br /> 3.2.1.2.1. Délais de réalisation de la pièce - 302<br /> 3.2.1.2.2. Moment de prise en compte de la modification - 302<br /> 3.2.1.3. Variables d'architecture - 303<br /> 3.2.1.3.1. Volume d'architecture partagé - 303<br /> 3.2.1.3.2. Précision géométrique: tolérances, jeux - 303<br /> 3.2.1.3.3. Utilisation de l'espace - 303<br /> 3.2.1.4. Variables de montage - 304<br /> 3.2.1.4.1. Type de montage - 304<br /> 3.2.1.4.2. Type et nombre de fixations nécessaires/Temps opératoire - 304<br /> 3.2.1.4.3. Etape du process à laquelle intervient la modification - 305<br /> 3.2.1.5. Variables liées aux prestations - 305<br /> 3.2.1.5.1. Types de prestations - 305<br /> 3.2.1.5.2. Degré d'interférence de différentes prestations - 306<br /> 3.2.1.5.3. Nombre de pièces dont dépend la réalisation de la prestation - 307<br /> 3.2.1.5.4. Nombre de prestations auxquelles contribue la pièce - 308<br /> 3.2.1.5.5. Niveau de prestation exigé - 309<br /> 3.2.1.5.6. Poids de la pièce - 310<br /> 3.2.1.6. Variables de qualité - 311<br /> 3.2.1.6.1. Niveau de qualité requis - 311<br /> 3.2.1.7. Variables de validation/sensibilité à l'environnement - 311<br /> 3.2.1.7.1. Type d'essais/Type de support d'essais - 311<br /> 3.2.1.7.2. Délais des résultats d'essais: décalage entre le moment où l'information issue des essais est disponible et le moment où le besoin en conception se fait sentir - 312<br /> 3.2.1.7.3. Degré d'absorption des modifications/Sensibilité de la pièce à son environnement - 313<br /> 3.2.1.7.4. Degré de maîtrise des modifications à l'intérieur du périmètre/degré d'induction des modifications - 314<br /> 3.2.2. Variables cognitives - 316<br /> 3.2.2.1. Degré d'identification des interfaces - 316<br /> 3.2.2.2. Degré d'évolution de la pièce/Evolution du nombre des fonctions auxquelles la pièce doit répondre - 317<br /> 3.2.3. Variables économiques - 317<br /> 3.2.3.1. Investissement nécessaire à la fabrication de la pièce - 317<br /> 3.2.3.2. Coût de la modification/Importance de l'évolution - 317<br /> 3.2.3.3. Cadences - 319<br /> 3.2.3.4. Diversité des pièces/Standardisation - Nombre de références - 319<br /> 3.2.4. Variables organisationnelles - 319<br /> 3.2.4.1. Niveau de délégation - 319<br /> 3.2.4.2. Affectation de la pièce à un périmètre - 320<br /> 3.3. Les objets comme aide à la réalisation d'un compromis. Les objets: formes de matérialisation des variables et trames d'interaction entre les acteurs - 320<br /> 3.3.1. Les objets comme points d'appui au niveau des formes moyennement cadrées - 320<br /> 3.3.2. Prototypes physiques/"Prototypes" numériques - 323<br /> 3.4. Les lieux de rencontre: le plateau et les réunions formelles - 326<br /> 3.4.1. L'activité en plateau - la Ruche: des rencontres possibles. Socialisation "fortuite" - 327<br /> 3.4.2. Les réunions: des rencontres organisées. Réunions formelles (institutionnelles)/Réunions informelles. Socialisation "organisée" - 329<br /> 3.5. Arbitrage et pouvoir dans le processus de recherche d'un compromis - 331<br /> 3.5.1. Niveaux d'arbitrage - 333<br /> 3.5.2. Types d'arbitrage (économique/technique) - 335<br /> 3.5.3. L'influence de l'arbitrage et du pouvoir sur le processus d'apprentissage - 336<br /> 3.5.3.1. Evolution du compromis induite par "ceux qui font": "le contexte donné" - 339<br /> 3.5.3.2. Evolution du compromis induite par "ceux qui pilotent": "le contexte qui évolue fortement" - 345<br /> 4. Variables de socialisation. Etudes de cas - 347<br /> 4.1. La direction assistée variable steporifice - 347<br /> 4.2. La patte flexible de frein - 354<br /> 4.3. L'articulation point A - 364<br /> 4.4. Le problème des cibles mouvantes. Optimisation d'une solution à un problème concernant deux groupes situés au même niveau. Le système de cagnotte des arbitres - 374<br /> 4.4.1. Cibles mouvantes - 374<br /> 4.4.2. Optimisation d'une solution concernant plusieurs groupes fonction (le cas du GFE) - 376<br /> 4.4.3. Articulation des interactions cadrées, moyennement cadrées et non cadrées - 380<br /> 5. Deux cas limite des formes moyennement cadrées - 384<br /> 5.1. Les formes moyennement cadrées légères - 384<br /> 5.2. Les formes moyennement cadrées provisoirement. L'exemple de l'adaptation des groupes fonction à l'international selon le modèle proposé par le central - 387<br /> 5.2.1. Adaptation au niveau organisationnel: architecture de l'organisation - 393<br /> 5.2.2. Adaptation au niveau des circuits formels de l'information - 394<br /> 5.2.3. Adaptation au niveau des solutions techniques de base - 399<br /> 6. Les limites des formes moyennement cadrées - 401<br /> 7. Temps et espaces au niveau des formes d'apprentissage moyennement cadrées en soi - 405<br /> 8. La socialisation moyennement cadrée - 408<br /> CHAPITRE VI: La socialisation non cadrée - 411<br /> 1. Présentation générale des formes non cadrées - 412<br /> 1.1. Mise en commun des savoirs au niveau des formes non cadrées - 416<br /> 1.2. Les "communautés informelles" dans le cadre des formes non cadrées - 417<br /> 2. Pourquoi le passage des formes cadrées et moyennement cadrées vers les formes non cadrées ? Quels liens des formes non cadrées avec les deux autres formes ? - 419<br /> 3. La générosité comme caractéristique intrinsèque des interactions au niveau des formes non cadrées. Générosité. Générosité dans le travail. Générosité et capacité d'écoute "active" - 420<br /> 4. Respect et honnêteté comme conditions sine qua non des interactions au niveau des formes non cadrées - 426<br /> 5. La confiance comme condition de la socialisation au niveau des formes non cadrées - 428<br /> 5.1. La confiance se "construit" - 428<br /> 5.2. Ouverture et transparence comme principes pour développer la confiance - 430<br /> 5.3. La confiance permet de déléguer, de réduire la complexité de l'activité - 431<br /> 5.4. Confiance et créativité - 432<br /> 5.5. Deux formes de confiance - 432<br /> 6. Le "face à face" - 434<br /> 7. Les formes non cadrées d'apprentissage dans le cas de l'extension de l'activité de Renault à l'international - 438<br /> 8. Limites des formes non cadrées - 444<br /> 9. La socialisation non cadrée: Formes/Temps/Espaces - 445<br /> CONCLUSION GENERALE - 449<br /> BIBLIOGRAPHIE - 457<br /> ANNEXES - 469<br /> ANNEXE 1 - 471<br /> ANNEXE 2 - 477<br /> ANNEXE 3 - 481<br /> ANNEXE 4 - 483<br /> TABLE DES MATIERES - 485
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Date de soutenance |
2002-02-01
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Domaine(s) |
-
Sciences de l'Homme et Société
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Référence interne |
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Sujet |
-
Sciences de l'économie, de la gestion et de la société
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Fonds |
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Ecole des Ponts ParisTech
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Voir aussi |
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http://pastel.paristech.org/archive/00000289/
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Directeur de thèse |
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Membre du jury |
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Membre du Jury: Zarifian, Philippe et Midler, Christophe et Vinck, Dominique et de Coninck, Frédéric et Moisdon, Jean-Claude et Veltz, Pierre
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Organisme de délivrance |
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Ecole des Ponts ParisTech
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Mots-clés |
fr
conception, automobile, organisation, projet, savoirs, apprentissage, apprentissage organisationnel, socialisation, forme de socialisation, compromis, pouvoir, arbitrage, communauté, objets, confiance, générosité
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