Théoriser en féministe
Anaïs Choulet-Vallet
(1, 2)
,
Pauline Clochec
(3)
,
Delphine Frasch
(4)
,
Margot Giacinti
(4)
,
Léa Védie
(4)
1
EVS -
Environnement, Ville, Société
2 IRPhiL - Institut de recherches philosophiques de Lyon
3 CURAPP-ESS - Centre universitaire de recherches sur l'action publique et le politique. Epistémologie et Sciences sociales - UMR CNRS 7319
4 TRIANGLE - Triangle : action, discours, pensée politique et économique
2 IRPhiL - Institut de recherches philosophiques de Lyon
3 CURAPP-ESS - Centre universitaire de recherches sur l'action publique et le politique. Epistémologie et Sciences sociales - UMR CNRS 7319
4 TRIANGLE - Triangle : action, discours, pensée politique et économique
Anaïs Choulet-Vallet
- Fonction : Directeur de publication
- PersonId : 743762
- IdHAL : anais-choulet-vallet
- IdRef : 255364490
Pauline Clochec
- Fonction : Directeur de publication
- PersonId : 1146785
- ORCID : 0000-0002-3478-5999
- IdRef : 155705369
Delphine Frasch
- Fonction : Directeur de publication
- PersonId : 752271
- IdHAL : frasch-delphine
Margot Giacinti
- Fonction : Directeur de publication
- PersonId : 177571
- IdHAL : margot-giacinti
Léa Védie
- Fonction : Directeur de publication
- PersonId : 738098
- IdHAL : lea-vedie
- ORCID : 0000-0002-6019-0876
Résumé
"Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c’est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question — à la portée pourtant éminemment épistémologique — révèle des frontières du féminisme lui-même ? Comment aborder un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil ? Le féminisme se décline au pluriel et se trouve dans une tension permanente, parce qu’il se confronte à des conflits qu’on préfère généralement ignorer, parce qu’il est sujet à des interprétations multiples et, partant, parce qu’il s’élabore par mouvements successifs quoique continus. Suffit-il alors de se revendiquer du féminisme, entendu comme identité politique aussi bien que comme outil scientifique, pour produire un mouvement ou une théorie féministes ? Théoriser en féministe, c’est non seulement déclarer son appartenance à une communauté, mais c’est aussi chercher une forme de radicalité pour lutter contre la violence du système, qu’il soit social, politique ou philosophique."
Format du dépôt | Notice |
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Type de dépôt | Ouvrages |
Titre |
fr
Théoriser en féministe
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Résumé |
fr
"Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c’est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question — à la portée pourtant éminemment épistémologique — révèle des frontières du féminisme lui-même ? Comment aborder un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil ? Le féminisme se décline au pluriel et se trouve dans une tension permanente, parce qu’il se confronte à des conflits qu’on préfère généralement ignorer, parce qu’il est sujet à des interprétations multiples et, partant, parce qu’il s’élabore par mouvements successifs quoique continus. Suffit-il alors de se revendiquer du féminisme, entendu comme identité politique aussi bien que comme outil scientifique, pour produire un mouvement ou une théorie féministes ? Théoriser en féministe, c’est non seulement déclarer son appartenance à une communauté, mais c’est aussi chercher une forme de radicalité pour lutter contre la violence du système, qu’il soit social, politique ou philosophique."
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Auteur(s) |
Anaïs Choulet-Vallet
1, 2
, Pauline Clochec
3
, Delphine Frasch
4
, Margot Giacinti
4
, Léa Védie
4
1
EVS -
Environnement, Ville, Société
( 145345 )
- 18 Rue Chevreul
69362 LYON CEDEX 07
UMR 5600
- France
2
IRPhiL -
Institut de recherches philosophiques de Lyon
( 216153 )
- Université Jean Moulin - Lyon 3 18, rue Chevreul 69007 Lyon
- France
3
CURAPP-ESS -
Centre universitaire de recherches sur l'action publique et le politique. Epistémologie et Sciences sociales - UMR CNRS 7319
( 199943 )
- Université de Picardie Jules Verne - Pôle universitaire cathédrale - Placette Lafleur - BP 2716 - 80027 AMIENS CEDEX 1
- France
4
TRIANGLE -
Triangle : action, discours, pensée politique et économique
( 145357 )
- 15, parvis René-Descartes - BP 7000 69342 LYON CEDEX 07
- France
|
ISBN |
9791037008305
|
Langue du document |
Français
|
Vulgarisation |
Non
|
Audience |
Internationale
|
Date de publication |
2021
|
Page/Identifiant |
252
|
Lieu de publication |
Paris
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URL éditeur |
https://www.editions-hermann.fr/livre/9791037008305
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Éditeur commercial |
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Domaine(s) |
|
Projet(s) ANR |
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Mots-clés |
fr
féminisme, théorie, épistémologie
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