La trasmissione altomedievale di Marziale: la classe α - HAL Accéder directement au contenu
Article dans une revue Studi Classici e Orientali Année : 2019

La trasmissione altomedievale di Marziale: la classe α

Résumé

This paper is devoted to the manuscript tradition of Martial. The first part focuses on the most ancient stages of the tradition. It aims to prove the existence of an archetype in the “Lachmannian” sense, and proposes some methodological remarks of the concept of “archetype” in the tradition of Martial. The core of the article, however, is devoted to one specific branch of the tradition: the class called α, only represented by two medieval florilegia. A stemma codicum of this class is provided, and its textual characteristics are analyzed. The final part of the article reconstructs the history of class α from the antiquity (reconsidering Lindsay’s theory that α derives from a late-antique edition in usum elegantiorum) up to the 8th century, the age of its first direct witnesses. A brief survey on Martial’s reception in the early Carolingian period proves that in the late 8th century Martial was a common model for Latin versification and a source of inspiration for occasional court poetry. If we widen our search to non-literary texts (Paul the Deacon’s Scholia Vallicelliana on Isidore, Rabanus Maurus’ grammatical works, the prosodic florilegia), we find solid evidence for the use of α in the Carolingian schools. Even though the book listed in the catalogue of Berlin, Diez 66 cannot be identified with the archetype of class α, it is highly probable that the royal court of Charlemagne was the starting point of a flourishing tradition, partially surviving in the extant flo-rilegia, partially lost and recoverable from the indirect tradition.
Cet article est consacré à la tradition manuscrite des Epigrammes de Martial. Dans la première partie, je reparcours les phases les plus anciennes de la tradition textuelle, j’essaie de démontrer l’existence d’un archétype dans le sens « lachmannien », et je propose quelques remarques méthodologiques sur la notion de « archétype » dans la tradition de Martial. La partie centrale de l’article est consacrée à la branche appelée α, dont les seuls témoins conservés sont deux florilèges médiévaux. Malgré sa grande valeur ecdotique, cette classe de manuscrits a été relativement négligée par les philologues. Un cadre complet et fiable des relations généalogiques entre ses témoins est tracé ici pour la première fois, et les principales caractéristiques textuelles de cette classe sont présentées analytiquement. La dernière partie de l’article vise à retracer l’histoire de la classe α de l’Antiquité (en réexaminant l’hypothèse de Lindsay, que α remonte à une édition tardo-antique in usum elegantiorum) jusqu’au VIIIe siècle, date de la production des plus anciens témoins directs du texte. Un bref aperçu des traces de lecture et de connaissance des Epigrammes dans les premières années de la renaissance Carolingienne (notamment chez Paul Diacre, Théodulf d’Orléans, Raban Maur), montre que vers la fin du VIIIe siècle les poèmes de Martial étaient utilisés à la fois comme textes d’enseignement dans les écoles (utiles è exemplifier les règles de la grammaire latine) et comme modèles de versification pour la rédaction d’épigrammes d’occasion à la cour de Charlemagne.
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Dates et versions

hal-03820059, version 1 (18-10-2022)

Identifiants

  • HAL Id : hal-03820059 , version 1

Citer

Adriano Russo. La trasmissione altomedievale di Marziale: la classe α. Studi Classici e Orientali, 2019, 65, pp.285-321. ⟨hal-03820059⟩

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Dernière date de mise à jour le 20/04/2024
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