La ciudad (com)partida: gobernabilidad y ciudadanía en las megápolis de México y Los Angeles
Abstract
La noción de ciudadanía ha sido tema de numerosos debates, de tipo científico, jurídico, político o mediático...; hemos decidido en esta ocasión proporcionar los puntos de vista de sociólogos antropólogos latinoamericanos y de geógrafos europeos que han analizado la metrópolis, sea del Norte sea del Sur, de distintas partes del mundo. Han estudiado la ciudadanía en su dimensión urbana. Para el discurso en español sólo contamos con ciudadanía, cuando en francés debemos traducirlo en ocasiones por "citoyenneté" y en otras por "citadinité". Vamos a intentar entonces aclarar cómo la dimensión urbana interviene en la dimensión política de la ciudadanía.
Como marco para examinar este modo de interacción hemos escogido la experiencia metropolitana. Hemos decidido no reducir el concepto de ciudad a mera entidad político administrativa. Al contrario, pensamos que es propio de la metrópolis el desdibujar los propios límites de la ciudad: el suelo construido no suele coincidir con las divisiones administrativas que componen la conurbación, ni coincide con el territorio recorrido por personas o por mercancías, ni tampoco con el de la experiencia directa de cada individuo. Todo esto nos motiva a comparar las experiencias citadinas y ciudadanas. El ciudadano, cuando le es posible, ejerce sus derechos en determinados marcos jurídicos territoriales, mientras que el citadino construye su práctica territorial en un espacio flojo y fluido, vago y cambiante.
Como marco para examinar este modo de interacción hemos escogido la experiencia metropolitana. Hemos decidido no reducir el concepto de ciudad a mera entidad político administrativa. Al contrario, pensamos que es propio de la metrópolis el desdibujar los propios límites de la ciudad: el suelo construido no suele coincidir con las divisiones administrativas que componen la conurbación, ni coincide con el territorio recorrido por personas o por mercancías, ni tampoco con el de la experiencia directa de cada individuo. Todo esto nos motiva a comparar las experiencias citadinas y ciudadanas. El ciudadano, cuando le es posible, ejerce sus derechos en determinados marcos jurídicos territoriales, mientras que el citadino construye su práctica territorial en un espacio flojo y fluido, vago y cambiante.
CITOYENNETE ET EXPERIENCE METROPOLITAINE. La citoyenneté fait l'objet de très nombreux débats, tant scientifiques ou juridiques que politiques et médiatiques. Nous offrons ici les éclairages complémentaires de socio-anthropologues latino-américains et de géographes européens sur des métropoles du nord et du sud. Les auteurs rassemblés ici ont choisi d'analyser la citoyenneté dans sa dimension urbaine. Le terme espagnol unique de ciudadanía exige d'être traduit en français selon le contexte, soit par citoyenneté (ou citoyen), soit par citadinité (ou citadin). Ce qui nous intéresse ici, c'est précisément de voir comment la dimension urbaine intervient dans la dimension politique de la citoyenneté.
Pour observer cette interaction, nous avons choisi l'expérience métropolitaine. Notre objectif est ici de ne pas délimiter la ville comme une entité politico-administrative. Au contraire, il nous apparaît que le propre d'une métropole, c'est précisément de rendre confuses les limites de la ville: l'extension des constructions ne coïncide pas avec les territoires administratifs qui composent une agglomération, ni avec l'aire des déplacements quotidiens de personnes ou de marchandises, ni avec l'expérience individuelle directe que l'on peut avoir de ces espaces. C'est à ce titre que nous mettons en regard l'expérience du citadin et celle du citoyen : ce dernier exerce ses droits, quand il le peut, dans des cadres juridiques territoriaux très déterminés, alors que le citadin construit sa pratique territoriale dans un espace flou et fluide, vague et changeant.
Pour observer cette interaction, nous avons choisi l'expérience métropolitaine. Notre objectif est ici de ne pas délimiter la ville comme une entité politico-administrative. Au contraire, il nous apparaît que le propre d'une métropole, c'est précisément de rendre confuses les limites de la ville: l'extension des constructions ne coïncide pas avec les territoires administratifs qui composent une agglomération, ni avec l'aire des déplacements quotidiens de personnes ou de marchandises, ni avec l'expérience individuelle directe que l'on peut avoir de ces espaces. C'est à ce titre que nous mettons en regard l'expérience du citadin et celle du citoyen : ce dernier exerce ses droits, quand il le peut, dans des cadres juridiques territoriaux très déterminés, alors que le citadin construit sa pratique territoriale dans un espace flou et fluide, vague et changeant.
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