L'auteur s'intéresse au développement l'hippiatrie consécutive à l'apparition des premiers manuels grecs et latins. Il les met en parallèle avec l'essor que connaît, aux IIIe et IVe siècles, la cavalerie dans l'armée romaine.
Après une analyse méticuleuse des œuvres vétérinaires conservées, l'auteur conclut que l'absence presque complète avant le IVe siècle de traités entièrement consacrés à la médecine vétérinaire, ainsi que le silence des auteurs sur des œuvres hippiatriques qui auraient pu avoir disparu, tendent à prouver que la production littéraire hippiatrique grecque s'est véritablement développée à partir des IIIe-IVe siècles. La production vétérinaire latine connaît, au même moment, ce même élan. Selon lui, cet élan dans la production vétérinaire n'est pas seulement liée à l'effervescence culturelle plus générale du IVe siècle mais il doit être également compris comme la réponse à une forte demande venant principalement de la cavalerie, qui est en plein développement presque en même moment.