Who Really Benefits from Pension Systems?
Résumé
A growing empirical literature shows that life expectancy depends on the wage level. Using an overlapping generations model with a small open economy, we explain why this result can change the
redistributive properties of unfunded pension systems. We use the concept of "net contribution" to measure this redistributivity of pension systems. We show that Beveridgian pension systems remain
progressive. However, the poorest do not necessarily benefit the most from pension systems. For Bismarkian pension systems, net contributions are regressive. It means that poor agents pay more
for the pension system than they receive from it. Conversely, rich agents receive more from the pension system than they pay for it. For mixed pension systems, it is possible that collected resources are redistributed in favour of the ends of the distribution of wages.
redistributive properties of unfunded pension systems. We use the concept of "net contribution" to measure this redistributivity of pension systems. We show that Beveridgian pension systems remain
progressive. However, the poorest do not necessarily benefit the most from pension systems. For Bismarkian pension systems, net contributions are regressive. It means that poor agents pay more
for the pension system than they receive from it. Conversely, rich agents receive more from the pension system than they pay for it. For mixed pension systems, it is possible that collected resources are redistributed in favour of the ends of the distribution of wages.
Une importante littérature empirique montre que l'espérance de vie dépend du niveau de salaire. En utilisant un modèle à générations imbriquées avec une petite économie ouverte, nous expliquons pourquoi ce résultat peut changer les propriétés redistributives des systèmes de retraite par répartition. Nous utilisons le concept de "contribution nette" pour mesurer cette redistributivité des systèmes de retraite. Nous montrons alors que
les systèmes Beveridgiens restent progressifs mais que les plus pauvres ne bénéficient pas le plus de ces systèmes de retraite. Inversement, les systèmes Bismarkiens sont régressifs. Cela implique un transfert de ressources des agents les plus pauvres
vers les agents les plus riches. Quant aux systèmes mixtes, i.e. à la fois Beveridgiens et Bismarkiens, ils peuvent impliquer un transfert de ressources des classes moyennes vers les plus pauvres et les plus riches.
les systèmes Beveridgiens restent progressifs mais que les plus pauvres ne bénéficient pas le plus de ces systèmes de retraite. Inversement, les systèmes Bismarkiens sont régressifs. Cela implique un transfert de ressources des agents les plus pauvres
vers les agents les plus riches. Quant aux systèmes mixtes, i.e. à la fois Beveridgiens et Bismarkiens, ils peuvent impliquer un transfert de ressources des classes moyennes vers les plus pauvres et les plus riches.
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