Le mouvement actuel de territorialisation de l'action publique entraîne une série d'incertitudes sur la concordance entre les phases de conception et de mise en oeuvre des politiques du ministère de l'Education nationale. Des notions nouvelles (le partenariat, la contractualisation, l'autonomie des établissements, l'intérêt communautaire, la subsidiarité, l'expérimentation) entrent dorénavant en choc frontal avec des rhétoriques traditionnelles (et souvent corporatistes) sur la défense de l'intérêt général à l'échelon national.