Ce papier estime un modèle de gravité augmenté intégrant les différents aspects de la facilitation des échanges dans les pays développés ainsi que ceux en développement. La facilitation des échanges est définie comme étant l'ensemble des mesures qui visent à rendre le commerce international plus facile en éliminant les retards administratifs, en simplifiant les procédures commerciales, en mettant en place plus de transparence, de sécurité et de nouvelles technologies stimulant les échanges commerciaux. Ce papier présente de nouvelles contributions théoriques et empiriques. D'une part, le modèle est basé sur des fondements théoriques liés à la concurrence monopolistique et les effets frontières. Ainsi, l'originalité de ce papier est liée à ce que les aspects de facilitation des échanges sont inclus dans le modèle d'une manière explicite. D'autre part, l'apport empirique de ce papier est l'utilisation de différentes base de données permettant de prendre en compte plusieurs aspects de la facilitation des échanges, à savoir le temps de transactions, le nombre de document et l'intensité d'internet. Ces bases de données sont Doing Business (Banque mondiale) et Profils Institutionnels (CEPII). Mes principaux résultats montrent que le temps de transaction nécessaire pour les importations et le nombre de documents exigés pour les exportations ont un impact négatif sur le commerce. Lorsque l'échantillon est divisé en sous-échantillons, afin de tenir compte de l'impact du niveau de développement, il s'avère que les aspects de la facilitation des échanges n'ont pas le même impact sur les pays développés et sur ceux en développement. Enfin, certains produits périssables (aliments et boissons), saisonniers (vêtements) et à haute valeur ajoutée sont plus sensibles au temps d'importation que les autres produits. De plus, les industries lourdes sont plutôt sensibles au nombre de documents d'exportation. Ces résultats restent robustes en utilisant différentes techniques d'estimations.