Une image de la sainteté cistercienne : le tombeau français d'Etienne d'Obazine (vers 1250).
Résumé
Lorsqu'Etienne Obazine meurt en 1159, il est enseveli dans la salle capitulaire du monastère qu'il avait élevé peu avant 1142. Depuis le milieu du XIIIe siècle, la sépulture est marqué par un tombeau monumental dont la qualité de réalisation renforce le pouvoir d'évocation et est inhabituelle à plus d'un titre. Elle est devenue le support du culte du saint abbé et un lieu de dévotion populaire entraînant des dégradations visibles. A la fois monument funéraire et reliquaire monumental, c'est l'un des rares édicules de ce type conservé en France, peut-être même le seul. l'analyse révèle une parenté prestigieuse qui participe d'un des plus importants courants de al sculpture gothique, mais, en même temps, un objet de la genèse plus complexe qu'il n'y paraît.
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