Poétique de la gare : Anne-Marie Garat, W.G. Sebald - HAL Accéder directement au contenu
Article dans une revue Revue des Sciences Humaines Année : 2010

Poétique de la gare : Anne-Marie Garat, W.G. Sebald

Résumé

La gare est un lieu paradoxal : espace sans locataire fixe, où l'anonymat est la règle, elle accueille chaque jour ses milliers d'inconnus, qui y jouent une partie de leur vie, banale ou extraordinaire, anodine ou bouleversante. Dans certains cas, les histoires individuelles qui s'y nouent ou s'y dénouent se confondent avec les destinées collectives. Mais la gare, comme les villes, a évolué : au rythme de la nouvelle cartographie des lignes, certains bâtiments ont été agrandis et reconstruits, d'autres sont tombés en disgrâce, voire en déshérence. Ce sont deux d'entre eux, saisis dans ces phases de ruine et de métamorphose qui ont retenu notre attention car ils sont au cœur de deux romans : Nous nous connaissons déjà (2003), d'Anne-Marie Garat, auteur spécialiste de photographie et de cinéma, et Austerlitz (2001), de l'écrivain allemand W.G. Sebald. Ces deux auteurs partagent une commune fascination pour la photographie : leurs œuvres sont habitées par des images, montrées ou décrites, de visages, de lieux exhumés de la mémoire collective, qui viennent rencontrer des trajectoires singulières.
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  • HAL Id : halshs-00866066 , version 1

Citer

Véronique Montémont. Poétique de la gare : Anne-Marie Garat, W.G. Sebald. Revue des Sciences Humaines, 2010, Oct-déc 2010 (300), pp.71-83. ⟨halshs-00866066⟩
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Dernière date de mise à jour le 28/04/2024
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