La "bouche" et la "main" de Dieu dans les Essais
Résumé
Montaigne a beau dénoncer l’anthropomorphisme religieux, il use de métaphores bibliques quand il dit sa prédilection pour la prière « dictée mot à mot par la bouche de Dieu » (en l’occurrence celle de Jésus apprenant le Pater à ses disciples, qui est reprise en bonne place dans la liturgie de « notre office », i. e. la messe) ou quand, à la fin de l’« Apologie de Raimond Sebond » il déclare, à l’encontre de Sénèque et des stoïciens pour qui l’homme peut s’élever par ses propres forces au-dessus de lui-même, que l’homme ne peut y parvenir que si « Dieu lui prête extraordinairement la main ».
Origine :
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