Cet article présente une expérience d’enquête sur les cooccurrents des lemmes latins désignant les femmes, en particulier ego, femina et uxor, dans les actes bourguignons des IXe-XIe siècles (réunis dans la base des données des CBMA- Chartae Burgundiae Medii Aevi) et dans les tomes 97 à 165 de la Patrologie latine, qui regroupent, grosso modo, des textes latins datant des IXe, Xe et XIe siècles. La recherche a fait ressortir que, dans une société émaillée par des rapports de subordination, certaines normes d’agencement lexical relèvent de la catégorisation des personnes, des déterminations par le genre et par le statut social.