Comment est définie la hiérarchie ? Quelles sont les différentes composantes de ce pouvoir hiérarchique ? Quels sont les reproches adressés aux supérieurs et responsables, les sources de tension exprimées ? La hiérarchie est-elle une cause de souffrance au travail ou au contraire une réponse pour agir sur les risques psychosociaux (RPS) ? Quelles sont les relations (de proximité, personnelle, impersonnelles, de pouvoir, etc.) nouées avec cette hiérarchie ? Finalement que serait une « bonne » hiérarchie, un « bon » chef du point de vue des personnes enquêtées ? Dans le vécu quotidien des relations de travail, c’est la hiérarchie de proximité qui imprime tout d’abord sa marque, notamment émotionnelle. Pourtant le destin et les conditions du travail et de son organisation dépendent de plus en plus de décisions, d’orientations et surtout d’outils gestionnaires venus d’en haut, d’une haute hiérarchie dont beaucoup se plaignent qu’elle est coupée de la base, des réalités du terrain. Entre distance et proximité, se situe le paradoxe de la hiérarchie tel que l’expriment globalement les salariés.