Cet article vise à éclairer comment dans la pratique « ordinaire » d’un enseignant de Physique se nouent conceptions sur la science, conceptions sur l’enseignement et conceptions sur l’apprentissage. Cette étude (travail de thèse en cours) s’appuie sur l’analyse comparée de deux séances de Physique menées par un même enseignant avec une même classe, l’une mettant en jeu un savoir traditionnel (l’énergie) et l’autre une controverse socioscientifique (le changement climatique).